The Northman : Hamlet en mode berserk
- Modifié le 30/08/2022
Après le Roi Cerf au Japon, je pars pour l’Atlantique Nord pour Le Roi Corbeau avec The Northman.
Synopsis de The Northman : Hamlet en mode berserk
Amlet, le jeune héritier du Roi Corbeau, voit son oncle assassiner son père sous ses yeux. Il fuit alors son royaume et rejoint un clan berserk. Des années plus tard, une devineresse lui rappelle sa destinée : venger son père en tuant son oncle…
Mon avis rapide sur The Northman : Hamlet en mode berserk
Malgré l’intrigue très simple et classique de The Northman, on reste scotché durant les 2h17. Déjà parce que les étapes narratives tiennent en haleine. Ensuite, le casting impressionne par ses stars et par leur justesse. On se plait aussi grâce à l’environnement nordique. Qu’il soit à la fois visuel, avec les sublimes décors, ou encore mythologique, avec le folklore riche en mystères. Enfin, la réalisation raconte posément une histoire solide et fascinante. On prend le temps de tout regarder, que ça soit réaliste ou onirique, ultra-violent ou tendre.
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Mon avis détaillé sur The Northman : Hamlet en mode berserk
J’ai beaucoup vu la promotion de The Northman dans le métro et sur internet. Mais je n’ai étonnamment jamais regardé sa bande-annonce. Je savais juste que c’était une histoire de vengeance. Classique mais le casting m’a bien motivé. De plus, les premiers retours semblent assez unanimes sur sa bonne qualité. Et je suis bien content de l’avoir enfin vu avec les copains. Car, plus l’intrigue avance, plus je trouve que ça ressemble au Roi Lion. Donc par extension, la pièce Hamlet de William Shakespeare.
Ensuite, je suis agréablement surpris par la qualité des plans. Cela dit, je me suis vite rendu compte que j’avais déjà vu The Lighthouse de Robert Eggers, qui m’avait plu de ce côté-là. Ici, la réalisation très propre approfondit ce film bourrin qu’en apparence.
On se retrouve avec beaucoup de longs plans, à la lumière soignée, pour observer calmement les personnages évoluer. Aussi, on alterne entre d’immersives phases réalistes ultra violentes (Berserk oblige) et de jolies scènes plutôt oniriques. Le mysticisme et la culture nordique ont la part belle dans The Northman. On montre aussi les rites très spéciaux, qui ne sont pas sans rappeler Midsommar, d’Ari Aster.
Au niveau de l’histoire, comme dit plus haut, on est sur un classique. C’est-à-dire qu’on sait plus ou moins ce qu’il va se passer, en tout cas, jusqu’à un certain moment. Cependant, on a toujours de quoi s’occuper, avec des enjeux à court terme. Autrement dit, on sait où on va mais on ne sait pas comment. C’est ce qui fait la force de ce film.
Cela dit, certains passages vont un peu vite. Le scénario ne s’attarde pas toujours sur des réussites faciles, cassant la crédibilité. Disons que certains éléments font avancer l’histoire sans trop de difficulté. Mais je comprends, car le film ne peut pas non plus durer 6h. Et puis, cela ne bouleverse pas tant que ça le reste du film.
D’ailleurs, le reste du film est tenu notamment par un lourd casting. Rien qu’au début de The Northman, on ne sait plus où donner de la tête entre Ethan Hawke (qui remonte bien depuis quelques années), Nicole Kidman ou encore Willem Dafoe et Anya Taylor-Joy (qui va peut-être un peu vite en besogne)
En tout cas, la star, c’est clairement Alexander Skarsgård (décidemment à fond dans les classiques, puisque je l’ai découvert dans Tarzan) Il est droit dans ses bottes, ce qui lui procure une présence inouïe. Bien qu’il semble invincible pendant un long moment, il laisse passer les failles avec pertinence quand il en a besoin. Il évolue de manière très intéressante, le tout dans une ambiance très dépaysante.
En effet, le décor nordique n’est pas en reste. Les plaines d’Islande font plaisir sur grand écran et surtout, la réalisation permet de bien s’en imprégner. On prend le temps de montrer, que ça soit beau ou sale.
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