Déjà, ça parle de quoi Last Night In Soho ?
Ellie déménage à Londres pour ses études. Le jour elle apprend le stylisme, la nuit elle rêve d’une certaine Sandie. Mais cette chanteuse de cabaret des années 60 existe-t-elle seulement dans son imaginaire ?
Alors, que vaut Last Night In Soho ?
J’ai été pris par l’histoire de Last Night In Soho, mais surtout sa réalisation. En effet, le fantastique ne s’exprime qu’à travers la mise en scène. On reste dans le flou un bon bout de temps, entre hallucinations et réel. De plus, Edgar Wright joue grandement avec les lumières, ainsi qu’avec les miroirs. Ainsi, la descente vers les entrailles du mystère se veut douce mais inévitable.
Ensuite, le jeu d’alter ego m’a fasciné. Le film propose un duo d’actrices talentueuses, à savoir Thomasin McKenzie et Anya Taylor-Joy. On suit l’évolution de leur personnages respectif avec entrain. Chacune implique des émotions différentes et qui se complètent. Aussi, revoir Matt Smith fait un plaisir fou, ce qui accentue cette ambiance londonienne stylée. La fraicheur de Michael Ajao m’a également beaucoup plu.
Enfin, on remarque le peu d’effet numérique, ce qui rend Last Night In Soho très authentique. De même, la caméra bouge assez souvent, ce qui nous emporte littéralement dans cette intrigante aventure. Il s’agit là d’un film très vivant, très coloré. Par conséquent, l’ambiance et la photographie de Chung-Hoon Chung permettent un dépaysement total et artistique.
Donc, que dire de Last Night In Soho du coup ?
Last Night In Soho nous invite à plonger passionnément dans une intrigue mystérieuse aux sonorités londoniennes. La force du film réside dans sa réalisation très vivante, menée par deux actrices exceptionnelles. Une modernisation de l’horreur, avec un mélange des genres, si fidèle à Edgar Wright. On ne sait plus où donner de la tête entre hallucinations et réalité.
Si vous avez envie...
