Le Dernier Voyage de Demeter

Le trailer du Dernier Voyage de Demeter que j’ai découvert au ciné m’avait intrigué. C’est plutôt ce à quoi je pensais, car je ne m’attendais pas au banger de l’année.

Ainsi, on se retrouve comme prévu avec un huis clos sur un bateau. Comme vous le savez peut-être, j’aime beaucoup les intrigues en rapport avec l’univers de la piraterie. J’y suis même allé avec mon t-shirt pirates des caraïbes.

Néanmoins, le film s’avère assez répétitif et surtout, assez long. En effet, le rythme trop lent semble étirer inutilement chaque instant. Alors que cela peut se raconter plus efficacement. De plus, on sait à peu près comment ça va finir.

Heureusement je n’ai pas révélé trop de moments débiles. Et pour le coup, on évite les jumpscares gratuites à outrance. Ici, on se contente de quelques sursauts, histoire de. Peut-être à la rigueur des mini-incohérences ou raccourcis scénaristiques, mais ça va.

Ensuite, Le Dernier Voyage de Demeter propose un casting qui fait le taff. Avec quelques légers sur-jeu par moment. Le personnage principal qu’interprète Corey Hawkins (Dr. Dre dans Straight Outta Campton) tient la route, sans qu’on s’en souvienne après le film. J’avoue avoir trouvé le gamin (Woody Norman) insupportable au début, mais par la suite, il s’arrange. On y retrouve aussi Liam Cunningham, qu’on a notamment vu dans Game of Thrones ou encore 24H Limit. Ainsi que David Dastmalchian (The Suicide Squad, Oppenheimer), que je vois de plus en plus !

Aussi, j’ai trouvé les VFX plutôt corrects. Ils ont joué la carte d’en montrer le moins possible, ce qui est toujours une bonne idée. D’ailleurs, Dracula est terrible, dans le bon sens du terme. C’est-à-dire qu’il a une tête monstrueuse pour de bon, pour une fois.

Enfin, le Dark Universe d’Universal ayant bidé, on sent qu’ils essayent de ressortir leur monstres de façon plus indépendante. Pour le coup, j’avais bien aimé l’Invisible Man. Tandis que pour Le Dernier Voyage de Demeter, pas sûr d’un résultat convaincant pour enchaîner sur une licence.