Oppenheimer
- Modifié le 26/10/2023
Barbenheimer Round 2 avec Oppenheimer !
Synopsis de Oppenheimer
Début des années 40, les Américains suspectent les Nazis de fabriquer une arme nucléaire. Pour les devancer et avoir une chance de gagner la guerre, ils développent en secret la première bombe atomique. Ils engagent ainsi J. Robert Oppenheimer, qu’on considérera plus tard comme Le Père de la Bombe Atomique. Avec son équipe de physiciens dans un labo à Fort Alamos, en plein désert, il va accélérer les recherches. Dont les conséquences finiront par changer la face du monde…
Oppenheimer (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Oppenheimer
Oppenheimer est inévitablement un bon film. Le casting impressionnant n’est pas là pour faire semblant, il est à la hauteur de ses acteurs et actrices prestigieuses. La photographie comme la musique apportent une expérience singulière. D’autant qu’en IMAX, tout est amplifié, de l’image qui prend tout l’écran au sound design explosif. Même les 3h du film ne se ressentent pas si facilement, tant elles racontent énormément de choses. Et c’est sur ce dernier point qu’on peut effectivement s’en prendre, car le montage très dense peut nous perdre plus d’une fois.
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Mon avis détaillé sur Oppenheimer
Après Barbie, je m’attaque enfin à Oppenheimer ! On est clairement ici sur un film d’auteur, pourtant considéré comme un blockbuster de l’été.
J’ai beaucoup hésité pour mon avis sur le film. Car si je considère mon ressenti, je n’ai pas passé un moment facile. Mais en même temps, le long-métrage propose énormément de choses intéressantes. À la sortie de la salle, on a mis beaucoup de temps avant d’en parler. Comme si on avait binge-watché une série.
En ce qui concerne la compréhension, il va vous falloir de la concentration, car pour ma part, j’ai parfois manqué des infos qui devaient être présentes. En effet, à plusieurs moments le nom des personnages, ou même leur fonction dans l’histoire, m’étaient confus. Malgré cela, et ces nombreux dialogues, les séquences finissent toujours par se ramener au sujet du passage. À la rigueur, lors d’un éventuel revisionnage, je pense pouvoir mieux capter et apprécier les enjeux.
Cela dit, je n’ai pas tant ressenti que ça la longueur. Il faut dire aussi que le montage est très intense, avec notamment différentes timelines. En fait, je considère que Christopher Nolan ne révolutionne pas plus que ça ses cadrages, car il met toute sa patte dans le montage. Et le monsieur a beau prétendre ne pas avoir eu recours aux CGI (images générées par ordinateur), c’est obligé qu’il y ait des effets visuels. Justement très discrets, mais ça ne méritait pas de retirer du générique le nom des artistes qui ont travaillé dessus.
En tout cas, la photographie est impeccable, les bokehs (flou artistique du fond) sont très bien gérés. De plus, j’ai pour une fois retenu la musique (Ludwig Göransson), que j’ai trouvée incroyable. Toute la première partie fait presque onirique et contemplative. J’aime beaucoup ce genre de montage, d’ailleurs il faisait très climax.
Mais je suis un peu déçu car je pensais qu’on parlerait bien plus de physique et de philosophie (le début me fait beaucoup penser à Une Merveilleuse Histoire du Temps) D’autant que le film se veut assurément comme un Avengers des physiciens. Finalement, on se focalise surtout sur l’aspect politique et professionnel. Bien qu’on évoque tout de même le traumatisme moral que subit Oppenheimer. Comme si Nolan voulait retracer la vie de façon exhaustive, car on aborde presque tous les aspects de la vie du scientifique. De sa vie privée à ses problèmes de relation au travail, en passant par la pression gouvernemental et politique. Néanmoins, ça n’empêche pas de build-up la scène iconique, à savoir le premier test nucléaire. La tension est indéniablement réussie.
Au passage, l’IMAX était clairement nécessaire pour s’en prendre plein les yeux et les oreilles. Ça fait super plaisir de voir l’image qui prend tout l’écran beaucoup plus souvent que d’autres films. Et le sound design qui crépite dans les tympans, c’est presque de l’ASMR.
Ensuite, il sera dur d’aborder de façon complète le casting 5 étoiles. Je commence avec Cillian Murphy, évidemment captivant du début jusqu’à la fin. Beaucoup de jeux de regard qui font qu’on sait ce que son personnage pense sans avoir à parler.
Puis, Robert Downey Jr. montre enfin son talent post-Iron Man (car Dr Dolittle, c’était pas non plus le meilleur film pour) On ressent tout la hargne de son personnage manipulateur et son ambition. Le make-up de vieillissement est impressionnant également.
Aussi, la dernière fois que j’ai vu Emily Blunt au côté de Cillian Murphy, c’était pour Sans Un Bruit 2. Je dois dire qu’ici elle reste un peu plus en retrait, bien qu’elle arrive à rentabiliser sa présence à l’écran. Elle apparaît assez rapidement dans la vie du protagoniste mais sait se rendre indispensable.
Enfin, Florence Pugh est une actrice montante à n’en pas douter. Son rôle, bien que passager, assure un aspect émotionnel à Oppenheimer (au film comme au protagoniste) profond.
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