Tu Ne Tueras Point

Encore un biopic sorti de nulle part, mais quand la guerre est racontée par Mel Gibson, ça peut être intéressant.

Impressionnant ! Le début est plutôt mou, avec une partie amoureuse gnangnan. Je n’ai jamais entendu parler de cette histoire avant donc je me baserai que sur le film. Andrew Garfield paraît un peu niais avant que son personnage rentre dans l’armée. Mais justement, lorsque son entraînement commence puis que la guerre éclate, son aspect candide prend toute sa grandeur, les convictions du héros sont fortes et se ressentent.

J’étais prêt à subir la dureté de la guerre, connaissant Mel Gibson et je n’ai pas été déçu. Il n’y a pas de filtre, la violence est là sans jamais paraître grossière. J’étais à fond tout du long du combat, à m’enfoncer dans mon siège pour éviter les balles…

Un petit défaut mais habituel des films américains, c’est la caricature de l’ennemi. Les japonais passent pour des sauvages furieux, terrifiants mais un peu risibles à la longue. Aussi, autant les effets spéciaux physiques et maquillages sont réussis, autant les fonds verts et les incrustations 3D ne passent pas…

La véracité globale de l’histoire est bouleversante, aussi émouvante que quelques passages où la ténacité du protagoniste fait face aux attaques de la normalité, pouvant être reportées à notre époque.

Andrew Garfield côtoie des revenants d’Hollywood comme Vince Vaughn, Hugo Weaving (Matrix) ou Sam Worthington, qui font plaisir à revoir. C’est aussi amusant de retrouver Teresa Palmer en compagnie de Luke Bracey, puisqu’ils ont tous les deux joué dans le remake de Point Break.

Un biopic violent mais redonnant espoir, même si c’est autour de la religion.