Bullet Train

Avant de donner mon avis sur Bullet Train, je reviens rapidement sur l’avant-première prestigieuse, où une partie du casting est venue présenter le film sur la scène du Grand Rex. Les stars ont foulé le tapis rouge (enfin bleu en l’occurence) et prenaient bien le temps pour les fans (d’ailleurs, une fille était là depuis 9h du matin !) L’équipe se composait du réalisateur David Leitch (Deadpool 2), de la productrice Kelly McCormick et pas moins de 4 acteurs. On pouvait ainsi noter la présence de Joey King, du duo Aaron Taylor-Johnson avec Brian Tyree Henry et la vedette que tout le monde attendait : Brad Pitt. Une petite présentation classique précédait la projection, avec quelques questions-réponses entre le présentateur et l’équipe.

Concernant Bullet Train, il a un peu de mal à démarrer. En effet, la longue scène d’exposition casse le mood comédie. On donne beaucoup d’informations sur le background de plusieurs sous-intrigues, qu’accompagnent quelques gags parfois déjà-vus. Puis une fois qu’on a lancé l’histoire, qu’on a présenté les personnages, le fun peut enfin commencer.

Bien que je sois légèrement déçu qu’il s’agisse de l’adaptation d’un roman, j’adore le concept du film. L’écriture donne tout ce qu’elle a et surprend régulièrement. La façon dont tout se recoupe m’impressionne particulièrement, car je n’ai pas tout vu venir. Cela dit, le style diffère quand même du Detective Conan qui se déroule dans ce train aussi.

Le spectacle ne se passe pas uniquement dans le scénario. Les chorégraphies de Bullet Train proposent des combats très dynamiques. À ce propos, l’hémoglobine fuse à tout-va. De même, la photographie très variée alterne différentes atmosphères originales, dans le huis clos à toute vitesse. Aussi, l’humour efficace ponctue sans lourdeur ces 2h32 d’aventure divertissante. Par exemple avec des caméos rigolos et inattendus. Enfin, quelques scènes paraissent surréalistes, mais viennent juste s’ancrer dans l’ambiance du film.

Au niveau du casting, Brad Pitt se trouve dans son élément. Il garde son charisme exagéré vu dans Le Secret de la Cité Perdue, tout en se rapproche du rôle de Ryan Reynolds dans Hitman & Bodyguard. Il subit son environnement et les situations accidentelles qui lui arrivent, ce qui rend le film déjà amusant en soi. Le duo Aaron Taylor-Johnson et Brian Tyree Henry fonctionne bien également. L’intrigue arrive, de façon étonnante, à développer suffisamment leur relation pour qu’on s’attache à eux. Par ailleurs, j’ai trouvé qu’Andrew Koji ressemble à un Robert Pattinson japonais et qu’Hiroyuki Sanada joue toujours le japonais d’un film américain. Enfin, Joey King rend original son contraste de jeune fille manipulatrice, qu’on a pourtant déjà vu plein dans ce genre de film. Je m’arrêterai là pour le casting car n’étant pas au courant du reste, j’ai apprécié les découvrir pendant le long-métrage.