Hitman : Agent 47

Une organisation a créé, il y a une vingtaine d’années, des êtres humains génétiquement modifiés, nommés Agents, qui ont vu leur intelligence, leur force, leur rapidité accroitre, au détriment des sentiments, de la peur, dans le but d’être des assassins hors normes. De nos jours, le Syndicat voudrait remettre la main sur le scientifique à l’origine des Agents. Leur seule piste reste la fille de cet homme. Un des derniers Agents, le numéro 47, encore en activité, est chargé de les intercepter.

Alors bon, que dire… Il s’agit là d’un film d’action de ce qu’il y a plus standard. Il n’est pas mauvais en soi, mais il est très académique, rien n’est bien surprenant. Malgré des retournements de situations, plus ou moins prévisibles, le film se laisse parsemer de petites incohérences et même de petits faux raccords. Ce n’est pas que je me suis ennuyé à mourir, mais je n’ai pas eu de nouveauté, de plans ou de scènes qui identifieraient le film.

L’intro m’a bien plu quand même car, elle faisait assez intro de jeu vidéo (je n’ai pas joué aux jeux ni vu le 1^er film) Après cela, on assiste encore une fois à la parfaite efficacité du protagoniste principal (ces temps-ci ils enchaînent, avec American Ultra et le reboot du Transporteur), qui semble tout contrôler au millimètre près. La fille est assez tiraillée entre la confusion et la confiance en soi. En tout cas, ce qu’on peut dire, c’est qu’à des moments, les sentiments interfèrent pas mal avec l’efficacité. Les cascades sont de ce qu’on a plus modernes, à savoir des doublures numériques, aussi bien pour les figurants que pour les véhicules (sans parler des hélicoptères, qui remplissent une nouvelle fois bien leur rôle de film d’action)