Mon Héroïne
- Modifié le 06/06/2023
Habituellement peu attiré par les virées rocambolesques entre filles, j’ai tout de même été très curieux de celle de Mon Héroïne.
Synopsis de Mon Héroïne
Alex vient d’obtenir son BAC et voudrait poursuivre le rêve de sa vie : devenir réalisatrice ! Elle voudrait que son actrice préférée, Julia Roberts, joue dans un film qu’elle a écrit. Et comme la réponse d’une prestigieuse école de cinéma newyorkaise n’arrive jamais, elle prend une décision importante. Celle de partir à New York pour donner son script directement à Julia !
Mon Héroïne (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Mon Héroïne
J’ai vraiment apprécié Mon Héroïne. D’une part, car l’intrigue originale (car inspirée de la vie de la réalisatrice Noémie Lefort) m’a touché du début jusqu’à la fin (et ce malgré des éléments scénaristiques un peu romancés). Son trio féminin apporte un grand divertissement.
D’autre part car cela m’a rappelé mes vacances à New York, puisqu’on visite vraiment bien la ville malgré l’intrigue très humaine. Aussi, je retrouve l’ambiance des bonnes comédies américaines d’il y a 15-20 ans. Il s’agit donc d’un super feel-good movie à ne pas manquer pour finir 2022 en famille !
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Mon avis détaillé sur Mon Héroïne
Mon Héroïne dégage une atmosphère feel-good du début à la fin. Je pense même retrouver par moment de la comédie américaines des années 2000, telle que Le Diable S’Habille en Prada.
Pour son tout premier long-métrage, Noémie Lefort nous propose une chouette aventure entre filles. On ne s’ennuie pas et on peut même déceler de l’inventivité visuelle pour la narration. L’histoire touchante s’inspire de la propre vie de la cinéaste et ça impressionne. Décidément, cette fin d’année est marquée par les débuts prometteurs de nouvelles réalisatrices (comme les Charlotte Colbert et Le Bon) !
Je reste néanmoins un peu plus sur ma réserve quant à quelques éléments scénaristiques. Car certains s’amènent de façon un peu trop romancée. Heureusement, leur principale fonction est de transmettre de l’émotion et le font efficacement.
En plus de ça, la visite de New York dans Mon Héroïne dépayse bien, on donne de la place à la ville. Et pour mon plus grand plaisir, car ayant eu l’occasion d’y aller, les souvenirs qui reviennent ne manquent pas au visionnage du film.
D’ailleurs, j’aime beaucoup l’aspect binationalité de ce dernier. Car on sent clairement l’amour français pour ce cinéma américain. Tout comme le contraste entre Rouen (que j’ai d’ailleurs découvert il y a quelques mois) et Big Apple, que souligne pleinement Pascale Arbillot (vue dans Irréductible).
En effet, elle transmet avec intensité la galère de son personnage Mathilde à parler anglais. Quelle angoisse quand on débarque aux États-Unis sans pouvoir ni comprendre et ni se faire comprendre !
Tout l’inverse de Chloé Jouannet qui joue une Alex déterminée et qui fait le maximum pour arriver à ses fins.
En revanche, pour Louise Coldefy (révélée par la série Business Family), je suis un peu déçu. Le début de Mon Héroïne prouve qu’elle peut en garder sous le coude et peut jouer du drame efficacement. Sa capacité à faire la fofolle (notamment dans Menteur) est top et reconnaissable. Mais je préfère si elle l’utilise avec parcimonie pour certaines scènes. Donc dommage qu’elle passe le reste du film à ne représenter qu’une seule facette de Juliette, son personnage. Bien qu’il s’agisse de sa marque de fabrique (un peu à l’instar de Jim Carrey)
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Informations sur le film :
