Ernest & Célestine – Le Voyage en Charabie

En premier lieu, tout comme les précédentes aventures d’Ernest et Célestine, ce Voyage en Charabie respecte l’incroyable univers visuel de la saga. Le style graphique demeure tout aussi solide, avec ses superbes effets aquarelles.

Ensuite, l’animation très stylisée, propose toujours cet aspect hybride plaisant. Elle utilise aussi bien des moments très fluides, comme des découpages de mouvements très simplifiés (qu’on appelle pose-to-pose, que j’avais déjà aimé dans les anciens volets)

Ce mélange astucieux s’harmonise à merveille avec la simplicité de l’histoire, ce qui renforce la douceur et la naïveté que dégage le film.

En effet, ce Voyage en Charabie respecte également le public cible habitué d’Ernest & Célestine, à savoir un jeune public. Puisqu’on se concentre d’avantage sur l’émotion que sur les enjeux. Pour ma part, je trouve les rebondissements un peu gros à mon goût. Dans le sens qu’ils se basent sur une narration parfois un peu trop artificielle. D’ailleurs, je trouve la conclusion très rapide.

Néanmoins, on laisse de côté assez vite ces soucis scénaristiques grâce à la découverte de ce pays imaginaire fascinant. On visite les différents lieux comme si on y était, via des très beaux décors, riches en détails et inventifs.

Aussi, on se laisse bercer par la musique très entraînante tout du long. Tout comme la voix de Lambert Wilson, qui pour le coup, l’a bien retravaillée pour qu’on l’associe pleinement à Ernest.

Le reste du casting n’en reste pas moins agréable, d’autant qu’on se retrouve avec un florilège de personnages aussi drôles qu’attachants.