Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan

Je savais pas trop à quoi m’attendre, car je suis ne pas spécialement fan des films d’époque. Bien que je sache que la France est forte dans ce genre-là. Pour le coup, c’est surtout parce que j’ai bien aimé une partie d’Eiffel, qui m’a donné envie de voir Les Trois Mousquetaires D’Artagnan. D’autant qu’il s’agit d’un diptyque, dont les deux parties sortent la même année.

Eh bien franchement, il s’agit d’un bon divertissement. Tout d’abord parce que le film propose beaucoup de genres en son sein. On peut y découvrir tantôt de l’aventure, tantôt de la romance. Mais aussi du film d’enquête, de complot politique et d’action.

Ensuite, le gros casting fait mouche, avec des acteurs et actrices bons dans ce qu’ils et elles font. Dans ce film, chacun propose la meilleure version de lui-même. On un trio prestigieux, avec Vincent Cassel, Pio Marmaï et Romain Duris (qui avait déjà travaillé avec Martin Bourboulon pour Eiffel) Ils se font rejoindre par François Civil (Deux Moi, Le Chant du Loup), qui monte de plus en plus dans le cinéma français. Aussi, on revoit Lyna Khoudri, déjà apparue dans Novembre et The French Dispatch. Le seul qui peut gêner au début, c’est Louis Garrel, qui fait passer le Roi pour une parodie. Alors que dans l’histoire, on finit par comprendre cette attitude. Enfin, on peut retrouver Eva Green dans une production française ! En plus, tout le monde est habillé dans de chouettes costumes, qui respirent la minutie du détail.

Cela dit, certains dialogues me perturbent car ils citent sans doute le livre d’Alexandre Dumas (ou en tout cas reprennent le style d’une époque ancienne). Tandis que le reste propose une diction plus moderne, ce qui rend plus digeste l’aventure (comme l’évoquait le réalisateur lors de la séance Club Allociné)

D’ailleurs à ce propos, malgré quelques passages un peu plus creux, je me suis pas ennuyé devant Les Trois Mousquetaires D’Artagnan. Les scènes de combats ne sont pas toujours très lisibles et pour cause : elles accentuent l’aspect immersif, qui compense bien. D’autant que plusieurs plans-séquence viennent renforcer l’aspect impressionnant de l’histoire.