Falcon Lake

Je suis allé voir Falcon Lake un peu dans les mêmes conditions que She Will. Puisqu’il s’agit du premier long-métrage d’une Charlotte, que j’ai vu en avant-première et qui vaut vraiment le coup !

Tout d’abord, je reviens rapidement sur l’avant-première au Méliès de Montreuil, en présence de la réalisatrice Charlotte Le Bon.

Cette dernière nous a fait l’honneur de discuter de son premier film Falcon Lake et de répondre aux questions du public. J’ai d’ailleurs appris à ce moment-là qu’il s’agissait d’une libre adaptation de la bande dessinée Une Sœur de Bastien Vivès. Le film a notamment fait sensation à Cannes 2022.

Charlotte est très drôle et naturelle. Notamment lorsqu’elle nous a parlé de son aventure en tant que réalisatrice (elle était actrice depuis 10 ans, comme dans Bastille Day) et plus particulièrement des galères qu’elle a pu rencontrer.

En bonus, elle avait apporté avec elle une affiche collector, qu’elle faisait gagner à la meilleure question. Pour les autres, on pouvait toujours tenter de la gagner via un jeu-concours. Pour cela, il nous fallait scanner le code QR au dos de la plaque de tatouage éphémère, qu’ils nous ont offert à la sortie de la salle.

Ensuite, concernant Falcon Lake, j’y suis allé vraiment sans rien savoir. Je suis allé à l’avant-première à la suite d’une story de La Manie Du Cinéma. J’étais très curieux de voir Charlotte Le Bon de l’autre côté de la caméra. Et je n’ai pas été déçu !

Déjà, l’image superbe accentue le réalisme de l’amour adolescent. On sort des clichés des teen-movies américains, où tout est parfait et sacralisé. On met en valeur les petits défauts de la vie.

Ici, l’intrigue est certes basique mais saupoudrée d’insolite. Le rendu donne un ton très joli et mignon. Le rythme lent et contemplatif nous fait passer un moment doux. D’autant qu’on peut aussi apprécier les décors naturels, le tout sur une musique enivrante.

Ce qui nous frappe dans Falcon Lake, ce sont les mélanges de styles narratifs. En effet, on peut se retrouver tantôt dans de l’aventure, tantôt dans du fantastique. Ajoutés à la comédie dramatique qui reste principale. De plus, bien que les sujets de fond ne m’aient pas profondément ému, ils ont le mérite d’être bien racontés.

Enfin, impossible de ne pas souligner la force indéniable du casting. Le duo principal, entre Joseph Engel et Sara Montpetit propose une alchimie parfaite. Ainsi, les interprétations se mêlent aux personnalités des comédiens. D’où le réalisme captivant du film.