Mort Sur Le Nil

Je devais voir Mort sur le Nil en IMAX, mais à la suite d’un problème technique du cinéma, ma séance a été annulée au dernier moment. J’ai donc cherché une séance un autre jour et qu’elle ne fut pas ma surprise de pouvoir enfin réserver une place en Onyx LED, à une heure accessible (même si très tardive, car d’habitude c’est toujours en pleine journée) Je vous donne mon avis sur ce format prochainement !

Concernant le film, je le trouve encore plus captivant que Le Crime de l’Orient Express. J’aime beaucoup le côté enquête, qui nous rend actif. Bien qu’on se doute que le coupable est sur le bateau, on peut s’amuser à chercher la solution, grâce aux indices et aux témoignages. Même si bon, on découvre quand même des éléments que Poirot sort de son chapeau et qu’on n’aurait jamais pu deviner.

Pour tout vous dire, c’est la réalisation qui permet de rendre l’histoire captivante, divertissante. Les mouvements de caméra apportent une dimension romanesque, que parfois le montage gâche sur certains plans. D’autant que plusieurs décors extérieurs sonnent affreusement faux. Heureusement, la photographie rattrape un peu ça, notamment celle de l’intro que je trouve super belle. Je m’étais même demandé si cela faisait partie du film. L’écran Onyx contraste encore que le Dolby Vision, mais à vérifier.

Le casting de Mort sur le Nil fait plaisir à voir. Comme par exemple, 4 actrices de talents que j’ai pu découvrir dans d’autres œuvres. Avec Emma Mackey, l’amante inatteignable dans Eiffel, Gal Gadot la super-héroïne badass dans Wonder Woman, Letitia Wright, la sœur intelligente du Black Panther et enfin Rose Leslie, la sauvageonne intrépide de Game Of Thrones. Cette dernière réussit d’ailleurs bien mieux son accent français que Kenneth Branagh. En effet, il a certes l’accent français quand il parle anglais, mais son français conserve un accent anglais. Ça n’est donc pas hyper crédible. Tout comme le thème de l’amour plutôt forcé, qui dénote avec la minutieuse enquête.