Mean Girls – Lolita Malgré Moi
- Modifié le 06/02/2024
Mean Girls Lolita Malgré Moi est ma toute première séance de cinéma de 2024. Et pas seulement, puisqu’il s’agit aussi de ma première avant-première et qui plus est, au Grand Rex !
Synopsis de Mean Girls – Lolita Malgré Moi
Cady Heron a grandi avec sa mère au Kenya. Mais suite à une évolution professionnelle, cette dernière doit revenir aux États-Unis. Sa fille, qui jusqu’alors fait sa scolarité à la maison, va découvrir le monde impitoyable du lycée…
Mean Girls – Lolita Malgré Moi (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Mean Girls – Lolita Malgré Moi
Le remake de Lolita Malgré Moi est très pertinent. Ça fait du bien d’avoir un réel intérêt de ressortir une nouvelle versions 20 ans après. Ici, il conserve l’histoire globale et ses péripéties, tout en apportant une vision moderne, plus loufoque. Cela donne même envie de revoir une nouvelle version tous les 20 ans, qui s’adapterait à chaque génération. Ce qui montre que le message universel fonctionne et que la forme permet de s’adresser aux bonnes personnes à la bonne époque.
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Mon avis détaillé sur Mean Girls – Lolita Malgré Moi
Pour commencer, je reviens quelques instants sur l’avant-première au Grand Rex. Je n’aurai pas attendu bien longtemps après ma dernière avant-première de 2023, avec Vermines. Celle de Mean Girls était super cool, d’autant que je me suis inscris à la dernière minute. D’ailleurs, je n’avais jamais vu une file d’attente aussi immense pour celle des invitations. Il faut savoir qu’il y avait en grande partie des personnes invitées par le label RiffX du Crédit Mutuel, qui organisait l’événement, en plus de Paramount Pictures France.
Une fois arrivée dans la salle, la mezzanine était déjà bien pleine. Mais par chance j’ai réussi à trouver des sièges très bien placés. On a même eu le droit à un paquet de pop-corn à l’effigie du film, ce qui nous a évité d’en acheter.
Au moment de mon arrivée, il y avait une “mean cam”. C’est-à-dire que sur l’écran de scène, on pouvait voir ce que visait une caméra, à savoir des spectateurs et spectatrices. Le but étant de se voir à l’écran pour s’amuser. D’autant que l’invitation recommandait un dresscode rose, en référence à une règle culte qu’on voit dans Lolita Malgré Moi. Et ça faisait plaisir de voir que beaucoup ont joué le jeu. Pour ma part, je n’avais pas d’habits roses, j’ai donc pris au plus proche, avec un t-shirt violet !
À cause du temps de trajet et du monde, j’ai manqué le warm-up de Mama Drama (que j’ai quand même aperçu au loin sur son balcon). Cependant, aux alentours de 20h, l’animateur Christophe Beaugrand a débarqué sur scène pour commencer la séance. Après les remerciements aux partenaires, il a grandement évoqué le film culte de 2004. Notamment pour rappeler aux plus vieux (dont moi) de la salle que beaucoup de gens présents n’étaient pas encore nés à sa sortie…
Puis on a eu un extrait vidéo de la chorégraphie de Drag Queens, qui reprenaient l’esprit de la danse iconique de Noël du film. Ensuite, la plus grosse surprise a suivi. Puisqu’après une plaisanterie réussie (sur le fait qu’elle était là mais en fait non mais en fait oui), l’animateur a accueilli notre Lolita corse. En effet, la chanteuse Alizée est venue nous interpréter 2 titres, à savoir Moi Lolita puis L’Alizée, accompagnée de danseurs.
Cela allait très bien avec la bonne ambiance pailletée et rose générale. Ça change de Christophe Maé lors des 90 ans du Rex !
Concernant Mean Girls, je vous avoue que j’étais réticent à l’idée d’un remake de ce film culte. D’autant qu’au tout début des communications de Paramount, je pensais que le film allait ressortir en salle. Mais Christophe Beaugrand nous a rappelé qu’il a tout de même 20 ans. Donc cela me semble plutôt pertinent de le présenter à la nouvelle génération.
Ce qui m’amuse c’est la mise en abîme. Le premier Lolita Malgré moi s’inspire de Queen Bees and The Wannabes de Rosaline Wiseman. Puis le film a été adapté en comédie musicale. Puis la comédie musicale a été adaptée ici en film. Le tout venant de la plume de Tina Fey. Et quel bonheur de voir remake intéressant.
Effectivement, l’intrigue ne change pas vraiment dans son déroulement, ni le nom de ses personnages. Cependant, sa forme se trouve, comme celle à son époque, dans l’air du temps. On retrouve de l’humour plus marqué, une mise en scène plus loufoque, justifiée par la comédie musicale. Je pense à des moments plus surréalistes que dans l’original. De même, sans être envahissant, le remake contient des références métas. Comme le fait de retrouver Tina Fey (Mystère à Venise, Soul) et Tim Weadows (Dream Scenario) dans leur rôle.
Globalement, ce nouveau Mean Girls est fun, drôle et qui assume pleinement ses caricatures, ses exagérations. De plus, les chansons sont vraiment super, très actuelles. Ce qui va bien avec les références à la génération sociale de 2024. Comme les réseaux sociaux, les nouvelles expressions du langage et bien sûr, plus de places aux minorités.
Au niveau du casting, Angourie Rice (vue dans les derniers Spider-Man) et Reneé Rapp m’ont bien convaincu. Elles se débrouillent très bien à passer après Lindsey Lohan et Rachel McAdams, sans leur faire de l’ombre. Car les deux versions se valent et vont bien avec leur version respective du film. De même, Jaquel Spivey et Auli’i Cravalho (habituellement comédienne de doublage, comme Vaiana) sont super attachants.
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