Ted 2

L’ours en peluche vivant, aussi politiquement incorrecte que super bien incrusté, se marie à sa collègue caissière, Tami-Lynn. Cependant, sa condition civile est remise en cause lorsque le couple souhaite avoir un enfant. Un jouet peut-il être considéré comme un ayant droit civique, même s’il prend vie ?

L’humour potache est un peu plus mis de côté dans ce deuxième épisode, pour laisser place à plus d’absurbe et de surenchère. En effet, le film se permet des scènes complètement inutiles pour l’histoire, mais tellement drôles ! Entre la vie entre les deux meilleurs amis, les caméos et les parodies, le film arrive encore une fois, et c’est qui m’avait plu pour le 1^er film, à jongler entre second degré et réelle narration. Ils ont aussi réussi à se renouveler. Ils n’ont pas juste répéter la recette qui marche, ils ont sincèrement mis plus. Même si des pistes dans le film tendent vers du déjà vu, ils arrivent à s’arrêter à temps et nous proposer quelque chose de neuf.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est le nombre astronomique de références ! Ca finit par être limite trop, mais juste à temps on se rend compte que l’on fait pareil dans la réalité, car il s’agit du monde de la pop-culture, les personnalités et les faits historiques récents, dans lesquels ont vit quotidiennement. Le générique est d’ailleurs bien remplie au niveau des licences.

Pour revenir au vrai fond du film, car oui, malgré une comédie hilarante, Ted 2 aborde un nouveau thème : les droits civils. Ce questionnement sur la nature humaine me laisse sans voix, car il est superbement bien intégré, sans tomber dans la facilité. En tout cas pour ma part, les mots m’ont touché.