Visions

Modifié le 26/10/2023

Le bon côté d’avoir raté l’avant-première de Visions, c’est que j’ai pu aller le voir tranquillement le jour de mon anniversaire !

Synopsis de Visions

Estelle est pilote de ligne. Avec Guillaume, son mari médecin, elle essaye d’avoir un enfant. Mais une ancienne histoire lui revient du passé. Elle s’appelle Ana, une artiste photographe avec qui elle a eu une relation. Estelle finit par céder et retombe amoureuse. Mais est-elle vraiment sûre que son mari n’est pas au courant ?

Visions (Bande-Annonce)

Mon avis rapide sur Visions

Visions n’est pas nécessairement mon préféré des films de Yann Gozlan que j’ai pu voir. Notamment à cause de sa longueur et de son aspect un peu trop symbolique. Néanmoins, c’est totalement en lien avec l’intrigue et son propos. Donc, cela reste intéressant tout du long et la fin régale par ses révélations tant attendues.

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Mon avis détaillé sur Visions

Quel plaisir d’être dans un cinéma le jour de son anniversaire. C’est vraiment un endroit que j’apprécie particulièrement. D’autant que j’étais déjà super content, depuis que j’ai appris l’existence de Visions. J’ai beaucoup aimé les précédents Yann Gozlan, ceux avec Pierre Niney (Un Homme Idéal et plus récemment Boîte Noire).

Ici le réalisateur apporte de nouvelles choses. En effet, il donne un aspect beaucoup plus contemplatif, plus symbolique. Peut-être un peu trop ? En soi, c’est totalement en lien avec le propos du film, qui mélange rêves et réalité.

Pour le coup, au niveau du découpage de l’intrigue, on est vraiment sur une romance en premier lieu, qui dérive vers le thriller. Cela dit même la romance est en tension.

En fait on est longtemps sous tension dans Visions. C’est sympa, néanmoins cela aurait mérité des pauses par moment. Ainsi, j’ai l’impression que parfois, c’est intrigant pour être intrigant. Donc parfois, dur de rester concentrer tout du long. Car on finit par ne plus savoir où ça nous mène.

C’est sans doute le seul point négatif du film, c’est long. Enfin, disons plutôt que plusieurs moments semblent s’étirer pour rien. Heureusement, la fin très intéressante compense bien. D’ailleurs tout du long, c’est captivant, notamment avec quelques idées de mise en scène stylées.

Visions donne pas mal de place aux décors aussi. On peut ainsi apprécier le beau sud de la France dans de plans très larges.

Aussi, le casting impeccable participe à l’intérêt de regarder jusqu’au bout. À commencer par Diane Kruger (355, The Operative) interprète avec brio la descente aux enfers. De son côté, Marta Nieto nous laisse vraiment dans le doute quant aux intentions d’Ana.

Enfin, Matthieu Kassovitz (L’Astronaute, Tout Simplement Noir, Le Chant Du Loup) aussi est énigmatique jusqu’au bout. Il a cet art de ne pas dévoiler totalement la véritable nature de son personnage. Ou plutôt, de nous aiguiller dans plusieurs direction, rien qu’avec son regard.

D’ailleurs, le pauvre a eu un accident de moto. C’est terrible car je l’avais aperçu justement quelques jours avant, au détour d’un escalier, à l’avant première de Visions (mais j’y étais pour Hypnotic) À l’heure où j’écris ces lignes, il est sorti de son coma artificiel. Et il est déjà de retour au travail, mais en fauteuil.