

Titre : L'Astronaute
Réalisation : Nicolas Giraud
Scénario : Nicolas Giraud, Stéphane Cabel
Nationalité : Français
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Artémis Productions, Diaphana Distribution, Nord-Ouest Films, Orange Studio
Synopsis
Jim, ingénieur à l’ESA, n’a qu’un seul rêve. Après avoir échoué Il veut devenir le premier astronaute amateur. Pour cela, il construit secrètement une fusée et s’entoure de personne prêtes à l’aider dans son projet fou…
- Modifié le 30/01/2025
Et dire que j’ai failli faire l’impasse sur L’Astronaute, par flemme de bouger sur Paris…
Je ne vais pas vous mentir, L’Astronaute met un peu de temps à vraiment démarrer. Néanmoins, il faut attendre la rencontre avec le personnage d’Alexandre. En effet, une fois passé cette longue mise en place, le film prend une direction simple.
Ainsi, il s’attarde sur les conséquences humaines et relationnelles. On suit le parcours passionnant du héros, à travers une véritable montée et ses obstacles. D’ailleurs, ils en font vraiment pas des tonnes, les rebondissements se dosent parfaitement.
De plus, tout sert pour préparer au grand final, tout se construit de façon à l’amener. Et comme il arrive après de moultes scènes pertinentes, l’émotion prend pleinement.
On vend le film comme une comédie dramatique. Mais à titre personnel, je n’irai pas jusque-là. Je trouve qu’il s’agit avant tout d’un drame au ton certes un peu léger, qui rend un certain hommage à la science-fiction.
Ensuite, au niveau du casting de L’Astronaute, on s’attache grandement à Jim, qu’interprète le réalisateur et auteur Nicolas Giraud. Simplement parce que son rêve, malgré l’aspect démesuré, paraît crédible. On a envie de voir de passionné réussir, car il représente l’accomplissement du rêve en général. Avec ses bons et mauvais côtés.
Aussi, bien que sa carrière soit conséquente, Mathieu Kassovitz nous place ici une prestation intimiste. Impeccable dans sa justesse, il donne suffisamment, sans faire de l’ombre à qui que ce soit.
Pas même à Ayumi Roux, qui rafraichit grandement cette bande plutôt masculine.
Enfin, la photographie de L’Astronaute assez classique se compense pleinement par la bande-son. Les airs dignes des plus grands films de SF, que nous propose Superpoze, nous enivrent jusqu’au bout. Je l’ai même réécouté sur mon trajet de retour !