The Whale

On sent que The Whale adapte une pièce de théâtre. Car, on se retrouve avec un huis clos un peu oppressant. L’atmosphère glauque à souhaite fonctionne terriblement. Le réalisateur Darren Aronofsky est plutôt bon pour ça, comme j’avais pu l’expérimenter dans Mother!, en 2017.

Cela dit, j’aurai pu avoir un coup de cœur, si le rythme ne m’avait pas un peu refroidit. En effet, la réalisation ne me permet pas de comprendre ce que le film veut me raconter. Par exemple, il aborde beaucoup de sujets, tous aussi passionnants et intéressants. Mais comme je sais pas sur lequel on doit s’attarder…

Résultat, en dépit d’une histoire et une mise en scène pas assez accrocheuses, qu’est ce qui reste ? Eh bien le jeu d’acteur bien sûr, c’est d’ailleurs la grosse force du film. Ainsi, les moments d’émotions fonctionnent surtout grâce à ça. J’ai ressenti des vibes, certes un peu artificiellement.

En tout cas, je retrouve la star des années 90-2000 Brendan Fraser au sommet J’étais très hypé par ce retour exceptionnel. Bien que j’ai apprécié la trilogie de La Momie (dont le remake avec Tom Cruise m’a fortement déçu), il est dans mon cœur surtout avec Les Looney Tunes Passent à l’Action.

Il interprète terriblement bien, notamment dans sa prothèse ultra réaliste. On ressent chaque difficultés de mouvement. Pour le coup, les prix du Meilleur Acteur et du Meilleur Maquillage n’ont pas été volé aux Oscars 2023 !

Le reste du casting de The Whale n’est pas en reste non plus. On peut retrouver par exemple la jeune Sadie Sink de Stranger Things. Elle y joue une ado similaire à celle de la série Netflix, bien que l’aspect rebel est plus poussé. Cela ne l’empêche pas de l’interpréter super bien, puisque ça matche avec l’atmosphère. De même, l’amie infirmière par Hong Chau sert aussi de très bon soutien émotionnel.

Pour finir, je soulignerai que ce film nous rappelle clairement que la malbouffe fait des dégâts. Il ne donne en aucun cas envie de manger fast-food juste après…