Virgin Suicides

J’avais lu vite fait le plot de Virgin Suicides dans le programme de La Colo et je dois dire qu’ils n’ont pas menti.

Effectivement, il s’agit d’un portrait de l’adolescence. Or, pour ma part, c’est clairement pas ce qui m’accroche en général de base. Il faut que l’angle me captive ou que les sujets m’intéressent (par exemple 90’s), ce qui n’est hélas pas le cas ici. Donc heureusement que ça ne dure que 1h37, bien que ça soit plus de 2h en ressenti.

Cela dit, je peux trouver des similitudes avec Donnie Darko. Le thèmes reste intemporel et en plus, la copie 4K rend le film presque actuel (il s’agissait de l’avant-première, car elle était prévue de sortir en salle juste après grâce à Carlotta Films !).

Bien que la narration ne m’a pas trop happé, cela ne m’a pas empêché de me concentrer sur l’aspect visuel. Et je dois dire que pour une première réalisation, c’est maîtrisé. Certes, Sofia Coppola a dû avoir 2-3 conseils de son père Francis (le réalisateur des films de la trilogie Le Parrain, dans lesquels Sofia joue d’ailleurs à partir du 2). Néanmoins, ça reste un super taff de cadrage, de photo et de montage.

Pour le coup, je ne m’attendais pas à une présence aussi conséquente de Kirsten Dunst. Son incroyable prestation, seulement quelques temps après Jumanji, est tout à fait à la hauteur de sa réputation. Elle en éclipse même les autres sœurs, alors que d’autres aussi ont eu une carrière sympa. Je pense notamment à une des sœurs, Mary, dont j’ai fait le lien qu’une fois le nom au générique de fin, puisque A.J. Cook est une figure emblématique de la série Esprit Criminel.