Gran Turismo

Gran Turismo est une plutôt bonne surprise. Il commence avec un début assez brouillon, tout s’enchaîne sans réelle saveur ou originalité. Ensuite, il transitionne vers une deuxième partie qui devient plus intéressante. Grâce à son rythme et ses courses qui s’avèrent plus dynamiques. Et enfin, la dernière partie délivre toute l’émotion du film.

J’ai trouvé d’ailleurs assez surprenant que Neill Blompkamp s’occupe du projet. On le connait surtout pour les excellents District 9 et Chappie. Ici, je ne sais pas trop où il a pu vraiment poser sa patte.

En tout cas, comme je l’espérais, Gran Turismo nous propose un très bon sound design. Je recommande le visionnage en Dolby Cinema, pour le Dolby Atmos, car il est incroyable. J’irai même jusqu’à dire qu’il est digne de Le Mans 66, un autre film de sport automobile que j’ai découvert dans ce format. D’ailleurs, ce biopic est véritable film sur la course. Les histoires annexes se contentent du minimum, sans venir parasiter ou casser l’aventure principale. Par exemple, la relation amoureuse est limite juste là pour dire d’être là, pour en placer parce qu’il le faut. Car je trouve qu’on se concentre vraiment sur le coureur et son coach.

Concernant le casting, je commence avec Archie Madekwe, qui fait ce qu’il faut pour qu’on s’attache à son histoire. Ensuite, David Harbour est au top, ça fait de voir sa carrière s’étoffer, notamment ici dans un rôle moins bourrin (que Red Guardian ou le Père Noël Viking) et plus sincère. Aussi, ça fait plaisir de revoir Orlando Bloom, qui n’a pas tant vieilli que ça. De même, Djimon Hounsou reprend un rôle de père protecteur (comme on a pu voir dans Sans Un Bruit 2) C’est dommage qu’on ne voit pas plus Geri Halliwell (oui oui, l’ex Spice Girl), qui joue la mère du héros. Tout comme Théo Christine (superbe révélation française dans Suprêmes)

Enfin, au niveau de la réalisation, on trouve un peu trop de plans souvent rapprochés dans Gran Turismo. De plus, certains plans de courses manquent quelques secondes pour qu’on puisse vraiment en profiter. Heureusement, comme il s’agit d’une adaptation du jeu Playstation (à l’instar de Uncharted), le support de base prend une vraie place, notamment dans son esthétique. Le placement de produit fonctionne parfaitement, d’autant qu’il s’agit d’une histoire vraie.