Bob Marley One Love
- Modifié le 23/03/2024
J’ai eu la chance de voir Bob Marley One Love en avant-première !
Synopsis de Bob Marley One Love
En pleine guerre civile en Jamaïque, Bob Marley veut maintenir le concert gratuit de con groupe. Il souhaite véhiculer un message fort pour la paix. Mais certains vont tout faire pour l’en empêcher…
Bob Marley One Love (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Bob Marley One Love
Bob Marley One Love n’est pas aussi percutant que j’espérais. Il se content de véhiculer le message de l’artiste, à travers différentes dernières périodes de sa vie. Néanmoins, j’ai beaucoup appris sur le chanteur. Qui est notamment brillamment interprété par Kingsley Ben-Adir. De plus, les tubes reggaes nous bercent tout du long, surtout pour le fond plutôt que la forme.
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Mon avis détaillé sur Bob Marley One Love
Comme d’habitude, je vais d’abord vous parler de l’événement, qui a eu lieu au Grand Rex le jeudi 1er février.
Sur le tapis rouge, on pouvait y retrouver un petit concert hommage, avec des choristes, qui chantaient par dessus la bande sonore. D’ailleurs, pour l’anecdote, quand je suis arrivé, j’avais exactement la même chanson, Exodus, dans les oreilles que dans les hauts parleurs. C’était assez amusant !
Au niveau du tapis rouge, beaucoup de personnalités étaient présentes. C’était retransmis en partie sur l’écran de scène pour les gens déjà dans la salle. Seul le balcon était accessible pour les spectateurs qui ont payé leur entrée (dont moi)
Pour le coup, à un moment, on a vécu une situation insolite. On voyait en direct un fan qui voulait faire un selfie avec Ziggy Marley. Cependant, il a énormément galéré avec son téléphone portable, car il ne voulait pas se mettre sur la bonne caméra. Tout le monde dans la salle l’encourageait à persévérer, d’autant que Ziggy a été super patient. On a finit par l’applaudir quand il réussi à faire sa photo !
Concernant la soirée, plusieurs tableaux ont précédé la projection de Bob Marley One Love, présentée par Ophélie Meunier.
Tout d’abord, l’animatrice a invité sur scène le pianiste Sofiane Pamart et la chanteuse suédoise Loreen. Le duo a repris la chanson One Love, dans un arrangement original. Il mêlait des sons orchestraux et plus modernes.
Ensuite, nous avons eu un numéro impressionnant de danseurs. La troupe Murmuration, dirigée par Sadeck Berrabah, est spécialisée dans les chorégraphies de bras. Ensemble, cela donnait des effets stupéfiants, tout en rendant hommage au chanteur légendaire. Ils formaient même des mots et des symboles, ce qui a rendu le show très touchant.
Enfin, l’équipe du film a foulé la scène du Rex. Parmi eux, étaient présent les producteurs et le réalisateur Reinaldo Marcus Green. Ainsi que l’acteur principal, Kingsley Ben-Adir et le producteur principal, Ziggy Marley.
Ils nous ont chacun adressé quelques mots, ainsi que quelques infos sur la carrière de Bob Marley. J’ai notamment appris que un concert important a eu lieu à Paris en 1977. Après leur intervention, ils ont fait des photos de groupe, avec même des confettis !
À présent, parlons du film, que j’ai trouvé sympa. J’ai eu un peu du mal à rentrer dedans, notamment parce qu’il y a trop d’ellipses. Ce qui décrédibilise d’ailleurs certains éléments narratifs. En fait, tout s’enchaine sans vrai fil conducteur. On retrouve très peu de build-up, sauf à la fin. Pour le coup, si tout le film avait l’intention et l’émotion de la dernière séquence, il aurait été très percutant.
En effet, au final, il n’y a que peu de moments très cinématographiques. La majorité du long-métrage reste fonctionnelle, bien qu’un peu plus romancé qu’un vrai documentaire.
Néanmoins, Kingsley Ben-Adir (dernièrement vu dans la série Secret Invasion et le film Barbie) est incroyablement très juste dans ce rôle difficile. Il réussi à ne pas tomber dans la caricature, mais tout en restant fidèle. Car quand on voit de véritables images de Bob Marley, ou qu’on le connait bien, on sait qu’il était assez perché.
De plus, j’ai apprécié le côté musical, car il se démarque des biopics habituels. Contrairement à d’autres comme Bohemian Rhapsody ou Rocketman, ici, on ne se contente pas de raconter les origines de chaque morceau. La musique sert le message. Certes, les tubes nous bercent tout du long et c’est très agréable. Mais au-delà de ça, grâce aux sous-titres, on a le sens des paroles. Qui se calquent au sens forts des propos de l’artiste, ce qui donne au film un ton plus politique et religieux. D’ailleurs, pour ma part, j’ai découvert une traduction de No Woman No Cry différente de celle que j’avais l’habitude d’avoir.
C’est ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce One Love, car j’ai appris beaucoup sur Bob Marley. Aussi bien le déroulement de sa vie que sa personnalité. Ils ont même évoqué quelques côtés plus problématiques, sans pour autant s’étaler dessus. Aussi, je ne connais pas trop ses relations avec ses enfants, mais j’ai trouvé amusant que l’enfant plus mis en avant soit le producteur, Ziggy.
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