Batman

Avant de vous donner mon avis sur le film de 1989, je voulais revenir rapidement sur le contexte de la séance.

En effet, le samedi 16 septembre 2023, c’était le Batman Day. Pour l’occasion, plusieurs événements en lien avec le Chevalier Noir étaient organisés au futur centre de loisir Boom Boom Villette.

Dans le cas de la séance, il s’agissait d’une double projection au Pathé La Villette. À savoir, le diptyque de Tim Burton, qui a révolutionné l’image qu’avait le héros.

Pour ma part, je n’ai vu que le premier, car j’avais déjà revu le second sur grand écran lors d’une séance Panic! x Chroma.

Aussi, lors de notre arrivée dans la salle, on nous a gâté avec de chouettes goodies : un porte-clé Catwoman, un booster de carte DC et même un code de réduction pour des set Lego DC.

Si j’y suis allé, c’était surtout pour la table ronde qui précédait, en compagnie de la toute nouvelle DC Team France. C’est un groupe de passionné.e.s de DC Comics, qui ont lancé une toute nouvelle émission, qui a eu sa première diffusion le samedi soir même sur Warner TV Next (le nouveau nom de Toonami)

L’équipe se compose de Terry LTAM, Alexandra Ramos, Frédérick Sigrist et Winni Sensei. Ils ont abordé différents thèmes autour de la franchise Batman de Tim Burton. On a eu un lot d’anecdotes incroyables, d’autant que le public aussi a pu participer. Dommage que ça n’a duré que 30 minutes. C’est dans ces moments-là qu’on a envie de parler de super-héros pendant des heures.

À présent, parlons du film !

Franchement, ce long-métrage de 1989 possède toutes les qualités d’une aventure du Chevalier Noir. À commencer par la ville de Gotham sinueuse et malfamée. Avec sa mafia et ses corruptions à n’en plus finir.

On a également le droit à un Joker iconique, qu’interprète impeccablement Jack Nicholson. Ce dernier retranscrit parfaitement toute la folie champêtre mais meurtrière du personnage.

En plus de ça, on se délecte d’un Batman bien dark, en compagnie de Michael Keaton à ses débuts, ne se doutant pas du succès qu’il allait avoir (et dont Birdman fait référence de façon métaphorique) . Qui possède des traumas et qui reste assez violent avec ses ennemis. Il faut savoir que c’est le premier long-métrage dans lequel on a affaire à une version sérieuse du héros. Car avant, c’était la version cartoon et familiale avec Adam West. Ici, à la rigueur, seul son masque intégral peut faire sourire, puisqu’il ne peut pas tourner seulement la tête.

Aussi, Tim Burton a vraiment trouvé le bon projet pour allier son aspect gothique et organique avec une franchise adaptée. Surtout que j’ai pu voir l’exposition qui lui était consacrée quelques semaines auparavant. Plus que ça, j’ai même trouvé le film plus sombre que dans mon souvenir. Des enfants étaient présents à la séance, j’ai trouvé des séquences un peu trop à mon goût pour eux…

Pour le coup, bien qu’il se passe toujours quelque chose, le film est assez long. D’autant que le Joker est clairement au centre de l’intrigue. Contrairement à la suite, où plusieurs antagonistes interviennent.

Ici, on a les références originales, donc avec Alfred (Michael Gough), Gordon (Pat Hingle), Harvey Dent (Billy Dee Williams, le fameux Lando dans Star Wars), la Batmobile, le Batjet, le Batsignal, le Batgrappin, etc… D’ailleurs, j’ai compris le lien d’une réplique du héros qu’il ressort dans The Flash.

Enfin, c’est aussi l’occasion de retrouver les musiques de Danny Elfman (et de Prince). Ça fait plaisir d’écouter le thème principal devenu culte. Et surtout repris pour la série animée, qui a bercée mon enfance.