

Batman Le Défi
Mon avis rapide
Batman Le Défi propose une belle galerie de personnages torturés. Le mélange cartoon, burlesque et gothique de Burton fonctionne bien, même si par moment, ça a un peu vieilli. Je ne regrette pas de l’avoir revu au cinéma, malgré l’avoir trouvé plus longuet que dans mes souvenirs.
Ma note

Visionnage
Sorti le 15/07/1992
Vu le 02/12/2021
Synopsis
Terreur sur Gotham City ! L’être difforme Le Pingouin hante les égouts de la ville, tandis que l’acrobate de latex Catwoman foule les toits des immeubles. Batman va devoir faire face à deux vilains au destin torturé…
- Modifié le 30/01/2025
En attendant Pattinson, revoyons Batman Le Défi pour fêter Noël en avance !
La première fois que j’avais tenté de regarder Batman Le Défi, j’avais 5 ou 6 ans. La scène du broyage de peluches m’avait traumatisé et j’avais arrêté le film là. Je l’ai revu, enfin plutôt découvert, il n’y a que quelques années seulement et j’ai pu surmonter ce moment. Aujourd’hui, le revoir sur grand écran m’a fait plaisir.
J’aime beaucoup Tim Burton, surtout dans sa phase gothique. Il s’agit d’ailleurs d’un de ses films qui lui ressemble le plus. Notamment dans les effets pratiques, les maquettes, les maquillages et l’aspect sombre. Le plus marquant reste néanmoins son aspect film de monstres, avec ses personnages torturés très intéressants.
En effet, le casting inoubliable continue de marquer les esprits. Avec Michelle Pfeiffer en Catwoman la femme libérée, amorce déjà à l’époque le combat contre le patriarcat. Denny DeVito méconnaissable en Pingouin sale et perturbé, dégoûte et fascine à la fois. Michael Keaton un peu plus en retrait, donne surtout la réplique à ses deux vilains malgré eux, car Batman Le Défi se centre plutôt sur ces méchants. D’autant que le véritable antagoniste est incarné par le charismatique Christopher Walken. Je ne me rappelais plus sa présence et pourtant, son personnage permet de lier toutes les sous-intrigue entre elles.
Cependant, j’ai trouvé le film plus long que dans mon souvenir. Le rythme vacille régulièrement, parfois je ressentais des longueurs. Je ne suis pas contre quand ça prend son temps, mais si ça ne raconte pas grand-chose, je m’ennuie assez vite. Le film est très symbolique en soi, donc je comprends le manque de stabilité scénaristique.