Armageddon Time

Je ne vais pas y aller par 4 chemins : Armageddon Time m’a ennuyé tout du long. Le film comporte beaucoup de dialogues et de scènes qui se suivent, sans que l’histoire ne décolle vraiment. J’ai essayé, en vain, de regarder ça dans une ambiance de contemplation. Je me concentrais du coup à juste admirer les images, car la photographie et le grain de l’image permettent de rester.

Au moins, on peut dire que l’intrigue est très immersive, puisqu’on suit littéralement la vie d’un jeune garçon (joué par Banks Repeta). Néanmoins, je n’arrive pas à m’identifier au protagoniste, qui semble être juste turbulent.

Pour ma part, les adolescents qui font les 400 coups ne m’intéressent pas spécialement. J’ai l’impression qu’ils se mettent dans les ennuis tous seuls, donc tant pis pour eux.

Alors certes, l’histoire d’Armageddon Time a pour but justement de montrer l’évolution d’un enfant vers la maturité.  Mais ce n’est pas plus accrocheur pour moi, sans doute à cause de la forme. Car dans le même esprit, j’ai largement préféré 90’s, de Jonah Hill.

Au-delà de ça, on décèle quelques thèmes intéressants, sans jamais qu’ils ne soient vraiment poussés. Il m’a fallu 1h pour tomber sur une scène vraiment marquante, avec des enjeux un peu plus captivants par la suite. Quoique ça ne dure pas bien longtemps, car le rythme revient plomber l’accroche.

Heureusement, le casting d’Armageddon Time est impeccable. À commencer par la bonhommie d’Anthony Hopkins. Il arrive très souvent à jouer les hommes au regard glaçant. Pourtant, il peut également se rendre super attachant dans d’autres rôles, comme ici le grand-père espiègle. Ce film le rend totalement attachant.

Aussi, je retrouve la sagesse d’Anne Hathaway, que j’apprécie beaucoup. La mère légèrement débordée par ses enfants, tout en arrivant à montrer l’amour qu’elle leur porte, fonctionne à merveille.