Spider-Man : Homecoming

Avec Spider-Man Homecoming, Sony redonne gracieusement Spidey à l’écurie Marvel Studio. Mais ça donne quoi en version ado ?

Sans pour autant détester Spider-Man Homecoming, je n’ai malheureusement pas été agréablement surpris.

En effet, le dosage ado et super-héros me gêne principalement. Évidemment que les racines de Spidey associent justement la vie d’étudiant et la vie de sauveur du monde. Cependant, le mélange manque d’équilibre : on s’attarde trop sur sa vie de lycéen. De plus, l’histoire assez décousue, n’a pas vraiment de montée. Sans compter les allers-retours entre action et dialogues redondant. De plus, le costume beaucoup trop « iron manisé » dénature le personnage.

Hormis ça, les blagues restent drôles, le méchant est bien construit (le design de son armure est inventif) et quelques scènes sont iconiques.

Heureusement, Tom Holland réussit à merveille à incarner l’homme-araignée. Malgré son jeune âge, il met bien en avant le côté maladroit et amusant de Peter Parker (on avait eu un bon échantillon lors de Civil War) Ni trop lourd, ni hors propos, toujours juste.

Concernant les autres personnages, il est amusant de voir Michael Keaton en Vautour dans Spider-Man Homecoming. En effet, cela fait doublement écho à la carrière de l’acteur, à savoir Birdman et Batman. D’autant que le premier renvoyait déjà à son passé du second.

En revanche, malgré la surprenante jeune tante May (jouée par Marisa Tomei), je l’ai trouvée un peu effacée. À l’inverse, le side-kick Ned qu’interprète Jacob Batalon est très présent par ses drôleries. Quant à Robert Downey Jr, il fait toujours du Tony Stark proprement, de façon plus paternelle ici.

Enfin, la 4DX apportait pas mal à l’immersion et l’eau fonctionnait mieux que la dernière fois d’ailleurs.