Universal Theory

Grand gagnant de l’Étrange Festival, je découvre enfin Universal Theory ! Ce long-métrage qui a changé plusieurs fois de nom.

Pour l’anecdote, je devais aller revoir Interstellar au Grand Rex, dans la Salle Infinite. Mais c’était (évidemment) complet. Ainsi, ça m’a permis de caler le créneau avec Universal Theory Qui est le genre de film qui ne va pas rester trop longtemps, donc il vaut mieux le voir le plus tôt possible. En plus, j’ai ainsi visité pour la première fois l’UGC Danton.

En soi, je ne le trouve pas inintéressant. D’autant, que ça commence d’entrée de jeu sur le multivers. Mais faut être patient, car ça n’arrive dans l’intrigue que vraiment plus tard. Cela dit, j’adore les films au fantastique discret. Dans le sens que ce n’est pas du grand spectacle, cela reste intimiste et surtout dans l’ambiance. J’ai été d’ailleurs agréablement surpris par le ton un peu léger qu’adopte la première partie.

Ensuite, je ne vous cache pas qu’il faut s’accrocher. En effet, l’intrigue du film s’étale quand même pas mal. Et on ne se questionne pas tant que ça sur notre réalité. C’est ce qui m’a un peu déçu, j’espérai qu’il se rattrape là-dessus. Car il aborde le sujet brûlant de ces temps-ci, à savoir le multivers. Que je prends plaisir à voir ailleurs que chez Marvel (sa nouvelle saga, avec Doctor Strange ou Spider-Man), comme dans Everything Everywhere All At Once. Ou encore l’excellent français Le Tourbillon de la Vie.

Néanmoins, j’ai le sentiment de satisfaction de l’avoir vu. Déjà pour la photographie sublime. Les contrastes magnifiques permettent de toujours lire la silhouette des personnages. De même, certaines séquences justifient pleinement ce choix de réalisation. D’autant qu’on y retrouve beaucoup de références rétros des années 60-70, comme l’ambiance des Hitchock.

Plus moderne, je trouve qu’Universal Theory dégage une certaine vibe à la Dark, série elle aussi allemande et qui elle aussi parle de mystères autour d’un tunnel (bien qu’elle va beaucoup plus loin dans le délire)

Enfin, c’est après visionnage qu’on se pose des questions, principalement sur le déroulement de l’intrigue. Dans le bon sens du terme, car on a envie de comprendre telle ou telle situation. Ce film n’est pas le genre à tout expliquer et laisse plutôt sans réponse certains éléments. Sans que cela ne soit gênant pour autant.