Gazer
- Modifié le 18/09/2024
Gazer n’était pas en compétition mais nous a été présenté en avant-première à l’Étrange Festival 2024 !
Synopsis de Gazer
Frankie a un trouble neurologique, qui l’empêche de s’ancrer pleinement dans le réel. Elle s’est également inscrite à une réunion de personnes touchées par le suicide d’un proche. Où elle y fait la rencontre de Paige, avec qui elle va se rapprocher un peu. Mais sa vie va basculer le jour où cette nouvelle amie va lui demander un service étrange…
Mon avis rapide sur Gazer
Gazer propose un concept de base très intéressant, mais malheureusement ses mécanismes sont très peu exploités. On se retrouve avec une histoire très longue à démarrer, en ne faisant qu’ajouter des mystères. Ainsi, le moment des révélations, ou en tout cas des morceaux qui se recollent, arrive trop tard. C’est-à-dire qu’on a déjà eu le temps d’abandonner sa concentration. D’autant que les résolutions ne sont même pas à la hauteur de l’attente.
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Mon avis détaillé sur Gazer
Gazer était le seul long-métrage de ma sélection pour L’Étrange Festival 2024 dont je n’avais aucune idée de ce qu’il pouvait me proposer. Pour l’avant-première, nous avons eu la chance d’y voir le réalisateur et l’actrice principale. C’est-à-dire respectivement, Ryan J. Sloan et Ariella Mastroianni, qui sont aussi tous deux coscénaristes. Ils nous ont bien vendu le projet, à savoir sans budget mais fait avec la passion du cinéma. Alors, qu’en est-il ?
Le film est long, très long, en tout cas en ressenti car c’est plutôt mou. Certes, il possède un énorme potentiel, vis-à-vis de la maladie de l’héroïne, mais assez peu exploité.
En effet, l’intrigue nous pose plus de questions qu’elles n’en répond. Et même quand elle y répond, il n’y a pas non plus d’effet wahou. Autrement dit, le mystère n’est pas à la hauteur de l’attente. Car c’est plus souvent de la mise en place et ce temps-là aurait pu servir à placer des rebondissements de fous.
Alors heureusement tout se tient, ça ne part pas dans tous les sens. Et ce malgré des passages un peu exotiques, qui mettent un pied dans le fantastique et l’horreur. De plus, l’image de Gazer est assez jolie dans l’ensemble, tournée en 16mm (sans raison apparente d’ailleurs)
Mais voilà, on n’explique pas tout et on finit sur un rallongement improbable de l’histoire. Bien que je ne m’attendais à rien, je ressens une déception. Surtout par rapport à ce que nous a teasé l’équipe.
En tout cas, c’est amusant car on comparait le film à Memento, alors qu’il est justement distribué par Memento International.
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