Speed Racer

J’ai enchaîné Speed Racer juste après Au Delà du Réel. Et j’ai bien fait d’y aller.

En effet, le graphiste Tom Kan, qui a participé à la production de films de renom, nous a gracieusement montré son travail. Comme par exemple ses recherches pour le générique de Enter The Void, ou encore ses concepts de logos et typos pour Matrix, Cloud Atlas et bien sûr, le film de cet article.

Qui est une tuerie ! Déjà que j’étais content d’avoir écouté le passionnant intervenant, le film a été tout aussi à la hauteur. Une véritable œuvre visuelle, qui plus est, diffusée en pellicule. En fait, c’est là qu’on se rend compte à quel point le cinéma reste un support d’histoire avec des images mouvantes. D’autant qu’ici, on utilise ce principe à fond.

Ensuite, la réalisation est dingue, avec des transitions dynamiques, des mouvements de caméra fluides. Pour le coup, j’ai rarement vue une aussi réelle inventivité de narration.

Néanmoins, l’histoire aussi tient la route, avec un bon rythme, une dose parfaite d’absurde et des messages super mignons. Les personnages sont tous très attachants et aussi colorés que les décors.

Enfin, c’est Alexis Blanchet qui a animé la fin de la séance de Speed Racer. Il connaissait sur le bout des doigts la filmo des Wachowski. Pour l’anecdote, c’est qui qui a réuni les Panic! avec les Chroma !