Matrix

J’avais déjà revu Matrix chez moi, à l’occasion de la sortie du 4e opus, Resurrections. Là avec le Club Allociné, c’était surtout l’occasion de le visionner sur grand écran.

Enfin, « grand », cela reste relatif par rapport au cinéma MK2 où j’étais. D’ailleurs, le choix de la salle m’a étonné, car ces multiplexes sont surtout réputés pour le cinéma d’auteur.

Pour le contexte, BNP Paribas, via We Love Cinema, ressort plusieurs grands classiques du 7^e art en salles MK2. La séance servait d’avant-goût et de présentation.

C’est Maximilien, qui avait déjà hosté l’avant-première des Bonnes Étoiles deux jours plus tôt au Forum des Images, qui a animé cette séance. À la suite de cette dernière, on nous a diffusé l’épisode de Faux Raccord, sur la saga des 4 films.

Dont l’intro a bien fonctionné, puisque les épisodes commencent par le générique de fin du film dont ils parlent. Ainsi, c’était donc tout à fait raccord dans ce contexte.

Concernant Matrix, j’arrive à cerner ce qui a dû impressionner à l’époque. Bien qu’on connaisse les plans cultes, j’imagine la folie que ça devait être à sa sortie. Car, la réalisation des sœurs Wachowski reste toujours aussi inventive. D’ailleurs, tellement innovative, que je ne revois pas tant que ça ailleurs.

En plus de la forme, le fond apporte toujours autant de plaisir. Notamment les propos sur l’intelligence artificielle, la réalité, la foi et l’humanité, qui n’ont pas vieilli.

Quant aux effets spéciaux, je les trouve plutôt encore bien intégrés pour la plupart. Il y a réellement eu un avant et un après.

Enfin, on doit le côté nostalgique au casting principal. Que ce soit Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss ou encore Hugo Weaving, chacun apporte un rôle inoubliable, devenu culte.