Mad God

Juste avant la projection, lors de la séance Panic (que vous pouvez lire ici), nous avons été prévenu. L’invité Julien Dupuy nous a précisé l’aspect expérience et surtout qu’on pouvait ne pas aimer Mad God.

Je dois avouer qu’il a eu raison. Car dans ce mood, on peut vraiment mieux appréhender ce qu’on voit. En effet, une fois qu’on supprime la question “pourquoi ?” de notre esprit, on est prêt à tout.

Ne vous attendez pas à une histoire explicite, car il n’y en a pas vraiment. D’ailleurs, la partie exploration du début marche plutôt bien et les designs des créatures sont vraiment perturbants. Je remarque que l’animation et en particulier dans le stop-motion (pour l’aspect réaliste je suppose) sert souvent à créer les pires trucs. Comme on en parlait à la projection, il est plus facile de salir quelque chose que de faire du beau.

L’animation de Mad God me plaît et pour le coup, je ne discerne pas fondamentalement les divers morceaux du projet. Car il faut savoir que ce dernier a débuté dans les années 90, donc certains passages de l’époque sont présents dans le film final !

Lors de la première partie, je peux inévitablement comparé ce film à Junkhead, car il reprend les mêmes idées (une exploration souterraine, remplie d’horribles créatures) C’est sans doute pour ça que j’ai plus apprécié que le reste.

En effet, une fois le premier tiers passé, j’avoue avoir moins accroché. J’ai l’impression de voir une succession de scènes plus dérangeantes et plus violentes les unes que les autres.

D’ailleurs, Mad God ne sera sans doute pas à mettre devant tous les yeux. Autrement dit, que les personnes sensibles devraient passer leur chemin. À contrario du public fan d’hémoglobine et d’organique, faites-vous plaisir. Moi, ce n’est pas spécialement ma came.

On peut même y découvrir un délire à la 2001 de Kubrick, c’est dire où ça va. Il s’agit avant tout d’une expérience visuelle et auditive. Le découvrir sur grand écran m’a plu en tout cas.