Les Inséparables
- Modifié le 25/12/2023
Raté à Annecy à cause des aléas du planning chargé, je rattrape enfin Les Inséparables !
Synopsis de Les Inséparables
Don est une marionnette dans un théâtre de Central Park. Mais il en a marre d’être toujours dans le rôle du bouffon. Exaspéré, il quitte sa troupe en quête d’aventure. Sur sa route, il va rencontrer DJ, un chien jouet qui fait de la musique. Ensemble, ils vont essayer de finir la quête d’un certain château dans le ciel…
Les Inséparables (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Les Inséparables
Les Inséparables est une bonne surprise. Le rendu est joli et propose même des séquences inventives. Les personnages sont assez attachants, malgré leurs quelques problèmes de logique. En tout cas, l’écriture fonctionne bien.
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Mon avis détaillé sur Les Inséparables
Je ne m’attendais pas à spécialement grand-chose. Je voulais juste rattraper Les Inséparables que j’avais manqué à au Festival d’Annecy 2023.
Pour le coup, l’histoire m’a bien plu. Elle aborde les thèmes de la confiance en soi et de l’imagination. D’ailleurs ces séquences sont visuellement inventives, par rapport aux passages qui montrent la réalité.
Le character design des humains ne m’a pas forcément conquis. Néanmoins, il se rattrape sur celui des animaux. D’autant qu’ils sont utiles à l’histoire et ne servent pas juste de prétextes à des gags. À la limite, pour de l’humour boomer, mais cela ne gêne pas.
En revanche, la cohérence du protagoniste du film, Don, a quelques problèmes de cohérence. En effet, quand il est en héros, il se comporte comme ce qu’il dénonce sur un autre personnage. De plus, sa maladresse semble forcée, notamment ses chutes. On dirait Marinette de la série (et film) Miraculous Ladybug.
En tout cas, bon travail de doublage de la part d’Éric Judor (Problemos, Monsieur Link), dont on reconnait à peine la voix. Même Jean-Pascal Zadi (Tout Simplement Noir, Coupez !) pour Didier, a fait un bon taff. Quant à Ana Girardot (Deux Moi, Knock, Un Homme Idéal), elle incarne avec brio l’héroïne Di, qui représente bien la modernité de ce genre de personnage. Enfin, de façon improbable, Chris Marques (qui faisait déjà un caméo dans Mon Héroïne) participe à l’aventure grâce à Alfonso et le fait plutôt bien pour son tout premier rôle de doublage au cinéma !
En ce qui concerne la cohérence globale, au moins les retournements de situations n’arrivent pas de nulle part. L’écriture pose de bons setup-payoff. Ce qui compense bien la logique des jouets vivants, que je trouve un peu floue.
Aussi, super visite de New York. D’autant qu’au moment où j’ai vu Les Inséparables, j’étais à fond sur la trilogie Spider-Man sur Playstation 5. Et pour y être allé aussi, j’ai décelé quelques raccourcis géographiques durant des courses-poursuite.
En tout cas, chouette rendu, plutôt propre. Le film propose même quelques séquences vraiment stylées.
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