Deux Moi

Les bande-annonces ne m’avaient pas spécialement hypé. Pourtant, l’équipe, passée faire sa promo dans Quotidien, m’a finalement bien vendu le film. Est-ce que ça valait le coup de changer d’avis ?

Finalement, ils m’avaient seulement bien vendu le film. Leur présentation m’avait fait penser qu’il y aurait un petit air de fantastique. Alors que pas du tout.

On suit littéralement deux vies, avec comme fil rouge la psychothérapie de chacun. C’est un aspect inventif que j’ai retenu, le fait qu’on a l’impression d’être soi-même chez le psy.

Déjà très convaincu de François Civil (découvert dans Le Chant Du Loup, c’est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à aller quand même voir ce film) et d’Ana Girardot (vue pour la dernière fois dans Knock), j’ai été agréablement surpris par Camille Cottin. Je lui ai découvert un côté plus sérieux, que je ne connaissais pas encore.

De plus, Deux Moi est un film très parisien. J’ai été assez content de reconnaître des lieux, des ambiances et que c’est le sujet. J’ai apprécié notamment le générique de début, très bien monté sur des images de métro. Après, ça touchera surtout ceux qui vivent en région parisienne.

Mais voilà, hormis ces quelques points positifs, j’ai trouvé le film trop long pour ce que ça racontait. Ça manque d’une vraie montée, tout est plutôt plat. On sait clairement où ça va, mais le chemin pour y arriver est sinueux sans raison. L’aventure est trop banale. Je n’arrivais pas à savoir à quel moment ça progressait. Tout se résout d’un coup vers la fin, sans grande surprise.