

Synopsis
- Modifié le 30/01/2025
Je crois que Le Dernier Loup est le premier film que je regarde en Chinois-STFR !
A l’arrivée des années 70, les terres intérieures mongoles sont habitées par des nomades et également par des loups sauvages, dont un des leur sera apprivoisé par Chen Zhen, un étudiant chinois, venu éduquer les tribus locales.
Tiré d’une histoire vraie, transcrite d’abord dans le best-seller « Wolf Totem », ce film mêle fiction et documentaire. On en apprend aussi bien sur les peuples d’humains que sur les populations d’animaux. On est perdu dans l’immensité des terres encore vierges de la Mongolie du siècle dernier. On suit la vie des villageois devant lutter contre le froid et la faim.
Je ne suis malheureusement pas entré entièrement dans l’histoire, car c’est plutôt long, pour ce que l’œuvre raconte. C’est un beau film, on a le droit à très belles images et des loups majestueux : c’est un peu peluche-land mais leurs regards sont profonds. Les couleurs et la langue locale sont très dépaysants. Aussi, lors des scènes d’attaques, jamais on ne voit concrètement la souffrance des animaux, ce qui rend le film à la fois dur mais distant vis-à-vis de la violence. On voit également le comportement de l’homme face à la nature et comment il justifie ses actes grâce à la religion.
Mais par moment, on sent que l’histoire est moyennement bien romancée, ce qui décrédibilise un peu le tout. J’ai regretté aussi de ne pas avoir été plus touché par la relation de Chen Zhen et de son loup apprivoisé, soit parce que ce n’était pas assez fort, soit je n’ai pas saisi la façon dont c’était raconté.
De la part de Jean Jacques-Anneaud, j’ai été plus sensible à ses Deux Frères et son Ours.