Kraven The Hunter

Kraven The Hunter était le seul projet du Sonyverse qui me faisait envie. Cette année on a débuté avec Madame Web puis continué sur Venom 3. Et je trouve qu’ils ont bien fait de finir là-dessus (il a d’ailleurs été reporté de 6 mois tout de même) En effet, Sony a récemment annoncé qu’ils comptaient arrêter les films sur les méchants.

Alors certes, ce n’est pas toujours passionnant car la plupart des dialogues plombe le rythme, rendant l’ambiance plate et peu intéressante. D’autant que les les enjeux ne sont pas très élevés, ce qui fait qu’on s’en fout un peu.

Néanmoins, je trouve que ça tient la route, ça reste cohérent tout du long pour ce que ça propose. D’ailleurs, le film est plutôt sérieux, ça fait du bien que pour une fois, d’assumer et de reste premier degré. C’est-à-dire pas de blagues intempestives qui cassent le rythme. Cela dit, bien que je me sois parfois ennuyé, je ne l’ai pas été suffisamment pour que les défauts me sautent au visage.

De plus, l’action, qui restait le seul point de hype est correcte. En effet, les scènes d’action proposent quelque chose. D’ailleurs, la plupart des VFX sont plutôt réussis. Si on ferme les yeux sur les doublures et décors numériques bien sûr.

Ensuite, j’étais très content de retrouver Ariana DeBose, car je ne m’attendais pas à la voir dans le film. Bien que je n’arrivais pas à savoir qui c’était dans l’univers Marvel. Cependant, dommage qu’on ne la voit pas beaucoup. Car elle n’est là que pour faire avancer l’histoire, on ne sait pas grand-chose sur elle. Elle campe plus un personnage fonction. D’ailleurs, c’est le cas de la plupart des protagonistes.

Quant à Aaron Taylor-Johnson, il revient pour Marvel (mais pas du côté Disney) après avoir été Quicksilver dans Avengers 2. Dans ce film, il campe une version différente de Kraven The Hunter. Pour ma part, j’ai connu cet antagoniste surtout via Spider-Man 2 sur PS5. Ici, on est plutôt sur un anti-héros qu’un vrai antagoniste. Du genre Dexter (car il ne s’attaque qu’aux criminels) qui parle aux animaux. C’est surtout son charisme habituel qui permet de nous ancrer au personnage.