House of the Dead

House of the Dead est l’adaptation du jeu éponyme de l’éditeur Sega. Et franchement, je me demande comment ils ont validé ça. Je comprends mieux pourquoi ils ont attendu Sonic pour se relancer dans le cinéma…

Pour le coup, j’avais visionné l’épisode de l’émission Crossed, par Karim Debbache. Mais je ne l’ai revue qu’après la séance, afin de me garder un peu la surprise. D’autant que beaucoup de spectateurs au Grand Rex n’avaient pas vu le film non plus, lors de La Nuit Nanarland 7.

Et comme ce film est une adaptation du jeu éponyme, le réalisateur Uwe Boll n’a pas hésité à nous le rappeler tout du long. En effet, il s’était dit que c’était une bonne idée de caler des transitions avec des images du gameplay original. Alors qu’en fait, c’est juste horrible et hors sujet.

Ensuite, il faut avouer que tous les personnages sont creux. Aussi bien au niveau de leur réflexion que de leur construction narrative. Surtout que les acteurs et actrices font le minimum, ce qui descend toujours plus la crédibilité. En plus, les dialogues flirtent parfois avec le racisme.

Sinon, l’action de House of the Dead mise tout dans le spectaculaire plus que dans la cohérence et le sens. Ainsi, on se retrouve avec des scènes illogiques et avec des faux raccords. Le tout sur une musique digne de la pub qui inciter à ne pas pirater les films…