

65 La Terre d’Avant
Mon avis rapide
Je n’ai pas réussi à détester 65 La Terre d’avant, car il propose juste un récit fade. Les microéléments originaux n’arrivent pas à faire démarquer le film. Donc on finit par juste repérer les défauts d’écriture et les redondances des scènes de tension.
Le minimum d’uchronie m’a tout de même plu. Cependant, il manquait vraiment pas grand-chose en écriture pour la pousser. Et ainsi rendre plus crédible la relation entre les deux protagonistes.
Ma note

Visionnage
Sorti le 15/03/2023
Vu le 03/04/2023
Titre : 65 - La Terre d'avant (65)
Réalisation : Bryan Woods, Scott Beck
Scénario : Bryan Woods, Scott Beck
Nationalité : Américain
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Beck/Woods, Columbia Pictures, Raimi Productions, Sony Pictures
Synopsis
Mills est possiblement le seul survivant d’un crash sur une planète non répertoriée, qui s’avère être… la Terre il y a 65 millions années ! Après quelques fouilles, une enfant, Koa, a survécu aussi. Tous deux vont alors tenter de traverser la région infestée de dinosaures pour rejoindre le vaisseau de secours…
- Modifié le 30/01/2025
En avant pour 65 La Terre d’avant ! Adam Driver, de la SF et des dinos. Que peut-il mal se passer ?
J’ai malgré moi vu les notes Allociné de 65 La Terre d’avant. Donc je pense que j’esperais être agréablement surpris. Et au final oui, il est ce qu’il est sans plus. Il est donc normal que Sony n’en ait pas plus fait la promo que ça.
Je ne dirai pas qu’il est détestable pour autant, car certains trucs sont cools. En fait, comme l’a souligné une personne à la sortie du film, oui, Astérix est pire. Néanmoins ici, le film propose un récit trop fade par rapport au concept annoncé.
De plus, pas mal d’éléments comme des dégâts ou des blessures semblent sans incidence sur le reste. Et je ne parle même pas des incohérences technologiques.
Cela dit un petit élément uchronique m’a plu, qui compose d’ailleurs la touche d’originalité la plus marquante.
Au niveau du casting de 65 La Terre d’avant, Adam Driver est heureusement toujours aussi charismatique. Mieux que ça, il semble se donner à fond, on le sent vraiment impliqué. Dommage qu’il sert de patriarche protecteur invincible, qu’on a déjà beaucoup trop vu partout dans ce genre de survival.
Ensuite, Ariana Greenblatt fait ce qu’elle peut, car son personnage paraît inutile en vrai. En effet, Koa pourrait presque pas être là, l’intrigue se déroulerait de la même façon. Dans le sens qu’elle a une simple fonction de difficulté supplémentaire au héros.
En fait, le duo de ce long-métrage ne fonctionne pas des masses, car il sonne trop artificiel. Comme s’il fallait absolument les confronter, alors que l’histoire n’en a pas besoin. Par exemple, la barrière de la langue apparaît vraiment gadget. D’ailleurs, je n’ai même pas compris pourquoi les personnages ne se connaissent pas. À la rigueur, il aurait rencontré une humaine, ça aurait eu beaucoup plus de sens et renforcé l’uchronie. C’est dommage quand on sait qu’il s’agit des scénaristes de Sans Un Bruit et du producteur Sam Raimi.
Aussi, pendant tout le film, j’essayais de me rappeler dans quoi j’avais vu Chloe Coleman. Et c’était tout simplement dans Donjons & Dragons, que j’ai en avant-première quelques jours plus tôt.
Enfin, les dinosaures restent globalement assez bien faits. On en trouve même plus que dans Jurassic World 3, c’est dire. Après, c’est juste qu’on a l’impression de voir toujours les mêmes scènes quand ils débarquent.