Panic! x Chroma : Les Diaboliques

Tout d’abord, la séance a début avec Pauline du Forum des Images, venue nous présenter le tout nouveau cycle. Du 12 avril jusqu’au 6 juillet, nous pourrons découvrir le Portrait de Los Angeles. Un programme qui rend hommage à la ville qui abrite Hollywood.

Puis, Marie et Sylvain ont invité la monteuse Jeanne, pour nous raconter la création de son nouveau montage. Cette fois, elle a voulu rendre hommage aux films de crimes des années 50. Ainsi, cela permettait de ne pas spoiler le film du soir. Et ce, avec une musique de choix, puisqu’il s’agit de l’instrumental d’Angel des Massive Attack, qu’elle a trouvé parfaite pour accompagner la vidéo (que vous pouvez découvrir ici).

Pour en venir au cœur du sujet, ce Panic x Chroma a proposé Les Diaboliques car il s’agit de la suite d’une précédente séance. Cette dernière avait eu lieu lors d’une des premières Colo. Les Panic ont ainsi ramené Gilles et Jérémy (que j’ai eu l’occasion de croiser juste avant d’ailleurs) Ils ont essayé au maximum de rien dire sur l’intrigue. De même, je n’évoquerai pas les sujets autour de l’histoire, car il faut vraiment voir le film (dont je vous donne mon avis ici, ou plus bas si vous cliquez sur l’affiche).

Ils se sont concentrés surtout sur le style du réalisateur, Henri-Georges Clouzot. Dénommé comme le Hitchcock français, les Chroma trouvent ce terme assez réducteur, puisqu’il est bien plus que ça.

De plus, les intervenants de la séance ont évoqué les conditions de tournage des films de cette époque. À savoir que certaines productions refilmait des films dans les exacts mêmes décors, avec les mêmes équipes, juste dans une autre langue. Aussi, on a pu en savoir plus sur le cinéma pendant l’occupation allemande, qui a changé beaucoup de choses.

D’ailleurs, ce sont les films d’Hitchcock qui, après les projections, demandaient de ne pas spoiler aux prochains spectateurs.

Pour en revenir brièvement sur Les Diaboliques, les Panic x Chroma ont parlé du travail d’adaptation. Puisque le film s’inspire d’un roman (Celle qui n’était plus de Pierre Boileau et Thomas Narcejac), qui est assez différent. De plus, on peut y retrouver le tout premier rôle de Johnny Hallyday (hélas, Gilles a malencontreusement lâché l’anecdote avant Jérémy, qui avait prévu de la dévoiler)

Enfin, au niveau de la discussion avec le public, les questions étaient très animées. Notamment avec une personne de ma rangée qui prenait spontanément la parole.