Les Glandeurs

Il s’agit de mon tout premier film de Kevin Smith et j’ai cru comprendre que Les Glandeurs n’était pas son meilleur. Pour ma part, j’ai plutôt aimé, malgré les quelques réserves évoquées lors de la séance Panic! Cinéma. En effet, Karim Debbache critiquait l’aspect gagesque, les scènes sans paroles sound designées comme des cartoons. J’ai à l’inverse apprécié ces petites scénettes, qui ajoutent un style d’humour qui me parle. Cela permet de varier avec, à l’instar de Funny People, beaucoup de blagues en dessous de la ceinture. Bien qu’ici, elles me font plus rire. Ajoutez à cela un peu d’humour absurde et de bonnes répliques, vous obtenez une ambiance générale qui me plaît.

Les Glandeurs a également le mérite d’avoir Ben Affleck jeune à son casting. Son rôle de bon gros con me fait énormément rire, car il le réussit à la perfection. C’est d’ailleurs amusant de le voir dans le générique d’introduction en parodie de Batman, des années avant Dawn of Justice. Puis surtout, ça fait quelque chose de voir enfin le fameux caméo de Stan Lee (dont il est d’ailleurs fait référence dans Captain Marvel), qui joue son propre rôle.

D’autant plus que le film propose beaucoup de références aux comics et un peu aux jeux vidéo. Ce que le cinéma américain familial propose énormément de nos jours. Les Glandeurs était en fait très en avance sur la tendance, ce qui permet de le rendre intemporel.

Enfin et effectivement, la réalisation reste très scolaire, avec peu d’ambition. On aurait pu mieux visiter l’immensité du centre commercial, surtout que le protagoniste en fait l’éloge. On reste plutôt centré sur les personnages, qui ont heureusement déjà de quoi nous occuper.