Le Monde de Nathan

Le Monde de Nathan brille tout d’abord par son casting. En effet, je suis content d’avoir reconnu Asa Butterfield (Hugo Cabret), qui se fait épauler par Rafe Spall (récemment vu dans Black Mirror). On peut retrouver aussi Sally Hawkins (Paddington) et Eddie Marsan (The World’s End, tout comme Rafe d’ailleurs).

Ensuite, il s’agit là d’un joli film parlant de la confiance en soi et de personnalité. Le film semble atteindre un point d’intensité mais redescend un peu, pour repartir à la fin. À quelques moments, on ressent une certaine maladresse pour se tourner vers les thèmes de l’amour et des proches. Néanmoins, par la suite, les thèmes restent justifiables, car le réalisateur Morgan Matthews nous invite à emprunter des pistes. Certes, avec quelques détours inattendus pour ma part, puis parvient tout de même à nous faire retomber sur nos pattes.

Aussi, l’évolution du personnage de Nathan tarde un peu je trouve, et frôle parfois la caricature de l’autiste. Dans la majorité du film, il est effrayé par le monde qu’il l’entoure et on finit presque par s’en lasser. Heureusement, il y a des protagonistes secondaires qui permettent de rattraper un peu le coup.