Vermines
- Modifié le 18/06/2024
Dernière avant-première de l’année 2023 avec Vermines, à l’UGC Grand Normandie !
Synopsis de Vermines
Kaleb est fans d’animaux insolite. Pour étoffer sa collection, il achète une araignée ramenée du désert. Sauf qu’elle s’échappe assez vite de sa boîte. Et malheureusement, elle est extrêmement venimeuse et semble se multiplier dans l’immeuble de quartier…
Vermines (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Vermines
Vermines est un vrai bon film d’horreur made in France. Une maîtrise technique aussi bien dans la mise en scène que l’écriture globale. On sent quelques influences, mais arrive toujours à proposer quelque chose d’intelligent. Aussi, les effets numériques sont irréprochables et utilisés de façon pertinente. Jamais ça ne sonne cheap. Peut-être juste une ou deux scène qui manque de lisibilité. Ou encore des dialogues parfois un peu surfaits. mais au moins, les protagonistes prennent des décisions réalistes. Et le huis clos fonctionne de ouf.
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Mon avis détaillé sur Vermines
Je ne pensais pas voir Vermines pour être honnête. Au début, j’avais l’excuse qu’il sorte quand je n’étais plus sur Paris. Le voir en janvier me semblait un peu utopique, car ce genre de films ne reste pas très longtemps longtemps en salle. De plus, j’ai raté la projection lors du PIFFF 2023 (il était en compétition) car j’avais déjà Godzilla Minus One en IMAX.
Cependant, les copains qui y sont allés m’avaient fait de bons retours. Et par la suite, la newsletter UGC m’a indiqué qu’il y avait l’avant-première en présence de l’équipe. Plus que ça, il restait encore des places ! Je n’avais donc plus vraiment d’excuse, c’était l’occasion ou jamais. D’autant que ça allait être ma dernière avant-première de 2023.
Elle s’est déroulée à l’UGC Grand Normandie, à côté du Lido. Je n’y étais jamais allé, alors que j’étais persuadé que c’était là où j’avais vu The Passenger et The Circle (en réalité, c’était le feu- UGC George V)
Je dois dire que c’est une très belle salle. Avec mon ami, on a pu bien en profiter, car on est arrivé en avance. Sur du gros son, l’écran de scène impressionnant diffusait une affiche de Vermines animée. C’est-à-dire que les araignées bougeaient de temps en temps…
Concernant les invités, on a eu du beau monde. À commencer par Mathieu Robinet, le patron de Tandem Films, le producteur Harry Torjman, le réalisateur Sébastien Vaniček et le co-scénariste Florent Bernard. Les ont rejoint ensuite tout le casting principal. Avec ainsi Lisa Nyarko, Sofia Lesaffre, Finnegan Oldfield, Jérôme Niel et Théo Christine.
Chacun a exprimé un petit mot, mais difficile de parler du film sans que le public ne l’ait vu. Ils nous l’ont bien vendu en tout cas. En bonus, on a même eu la venue de Rihanna, la véritable araignée présente dans certaines séquences du film. Manipulée par son dresseur, c’était assez impressionnant. J’avoue je n’étais pas serein quand elle tombait au sol de la scène. Car je me demandais ce qu’il allait se passer si elle disparait dans la salle…
Bref, au niveau de Vermines, je l’ai trouvé très intéressant. Il ne se contente pas de réussir son arachnophobie, puisqu’il arrive aussi à glisser vers le film de survie et de monstres de façon naturelle. J’avoue, j’hésitais à y aller car, non sans être arachnophobe, je ne suis juste pas tranquille pour autant quand ça grouille. Néanmoins, c’est suffisamment bien fait et prenant, que je sursaute volontiers.
En effet, les VFX sont stupéfiants, d’autant que certaines parties sont en pratique. On n’est même pas tant que ça dans l’économie, car on en voit vraiment beaucoup. Et toujours de façon crédible.
Ensuite, une des autres forces réside dans les personnages, tout aussi intéressants. Car globalement, aucun des protagonistes n’est bête. Chaque décision est crédible, on est avec eux, l’histoire avance de façon réaliste. On doit aussi cette accroche grâce à son casting au top. Avec notamment Théo Christine, que j’avais repéré dans Suprêmes (et qu’on voit un peu dans Gran Turismo). Il mène bien le film, avec à ses côtés Jérôme Niel (Fumer Fait Tousser). Je pensais le voir dans un rôle plus sérieux, mais reste majoritairement dans ce qu’il fait le mieux en humour. Même les autres sont stylés, aucun n’est en dessous. Même en rôle tertiaire, c’est un plaisir de retrouver par exemple Marie-Philomène Nga (vue dernièrement dans Rumba La Vie)
Au niveau de l’intrigue, il faut avouer que la scène d’exposition de Vermines est plutôt longue. Néanmoins, ça ne l’empêche pas d’être très utile. J’aime l’écriture narrative, car elle pose assez naturellement les éléments qu’elle va réutiliser intelligemment. Je reste en revanche un peu moins fan des dialogues. Dans le sens que j’ai l’impression que vivre dans un HLM, c’est embrouille sur embrouille. Tout le monde se parle à coup de punchline et peu de bienveillance.
Heureusement, les quelques touches d’humour fonctionnent bien. D’autant que quand le film est sérieux, il l’est à 100%. Il n’a aucune pitié pour ses personnages. Car la tension est palpable tout du long. On sursaute volontiers mais sans jumpscares nuls et faciles. Il reprend les codes principaux, sans pour autant tomber dans les clichés.
Ainsi, ce premier long-métrage de Sébastien Vaniček est vraiment propre. Il s’agit là d’une belle preuve qu’on sait faire ça en France. Aussi bien narrativement que visuellement.
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