Survivre

Survivre propose à la fois une aventure classique et à la fois originale. En fait, la structure initiale est assez basique, voire clichée, mais certains moments restent inattendus et m’ont surpris.

D’ailleurs, c’est plus violent que je pensais. Le déconseillé au moins de 12 ans est plutôt justifié. Cela dit, certains passages gores ne sont pas toujours très utiles.

Pour le coup, les décors du film m’ont très impressionné. On se retrouve perdu dans un désert rocheux à perte de vue. L’immersion est totale, d’autant qu’on laisse une bonne part aux plans larges. Notamment avec de nombreux passages clairement écolos, bien que pas toujours très subtiles.

Néanmoins, les effets spéciaux tiennent carrément la route. Qu’ils soient numériques ou pratiques, on sent que le budget a servi. Un peu dans le même esprit que Le Dernier Voyage.

Cela compense avec l’étrange doublage. Car certains passages sont, à priori, en langue anglaise. Mais ils ont décidé de redoubler en français ces passages, pour avoir un film 100% francophone, j’imagine.

En tout cas, le titre Survivre tient bien son nom, puisqu’on est clairement plus dans un survival que dans un film catastrophe à grand spectacle. D’autant qu’en ce qui concerne les personnages, je trouve leur action pas aussi débiles qu’on pourrait le penser. Dans le sens qu’ils sont plutôt des comportements normaux, de personnes lambdas non-préparées à cet événement. Certes, Andreas Pietschmann (découvert dans les séries Netflix Dark puis 1899 pour ma part) joue le père indispensable, mais Emilie Duquenne joue la mère badass prête à tout pour ses enfants. Cela ne nous empêche pas d’avoir quelques dingueries un peu stupides. De même, une ou deux scènes cassent le rythme et ne servent pas à grand-chose à la narration, je trouve.