

Pendant Ce Temps Sur Terre
Mon avis rapide
Jérémy Clapin s’essaye pour la première fois à la prise de vue réelle avec Pendant Ce Temps Sur Terre. J’ai eu la chance de découvrir ce long-métrage en avant-première au Festival d’Annecy 2024. Et je dois dire que le changement de médium fonctionne tout à fait.
Il s’agit ici d’une chouette balade poétique et philosophique, teintée de fantastique et parfois même de violence. Un chouette film contemplatif qui ravira les amateurs et les amatrices. Néanmoins, malgré leur aspect sympathique, les rares séquences d’animation m’ont paru un peu inutiles à l’intrigue voire à la narration.
Titre : Pendant ce temps sur Terre
Réalisation : Jérémy Clapin
Scénario : Jérémy Clapin
Nationalité : Français
Synopsis
Elsa a perdu son frère, parti précédemment en mission dans l’espace. Grâce à une entité extraterrestre, elle pourrait le revoir. Mais pour cela, il faudrait sacrifier plusieurs personnes…
- Modifié le 30/01/2025
Première réalisation live-action pour Jérémy Clapin avec Pendant Ce Temps Sur Terre !
Comme je le mentionnais en introduction, Pendant Ce Temps Sur Terre est une première réalisation live-action de Jérémy Clapin. En effet, le réalisateur de J’ai Perdu Mon Corps s’est essayé au processus plus classique du cinéma.
Et pour l’occasion, il a bénéficié d’une visibilité lors du Festival d’Annecy 2024, à travers une avant-première exclusive. Car d’après le délégué artistique, Marcel Jean, le public du Festival était plus apte à accepter de visionner ce film. D’autant qu’il comporte tout de même quelques séquences d’animation, dont je parlerai plus bas. La projection a eu lieu dans la petite salle de Bonlieu, en présence du cinéaste et du producteur Marc du Pontavice (lui-même habitué à produire de l’animation en général). Ils nous ont présenté un peu le projet ainsi que le changement de technique pour Jérémy.
En ce qui concerne le film, attendez-vous à quelque chose de plutôt contemplatif. On prend plaisir à explorer chaque séquence, en compagnie de la douce musique de Dan Levy. La photographie de Robrecht Heyvaert (étonnamment le même que pour Bad Boys 4) nous délivre de belles images. Notamment beaucoup de scènes dans la forêt.
Ensuite, les différentes symboliques restent plutôt bien dosées. D’autant que les différents sujets nous font nous poser des questions assez philosophiques. Pour le coup, le film propose même des séquences plutôt violentes et inattendues.
Au niveau du casting, rien à redire. Bien que l’actrice principale, Megan Northam, propose une prestation assez intense. Elle s’implique de façon crédible dans tout ce que vit son personnage, Elsa.
Enfin, j’en viens aux séquences animées de Pendant Ce Temps Sur Terre. Eh bien je vous avoue que je n’ai pas trop saisi leur véritable intérêt pour la narration. Néanmoins, en tant que telles, elles sont sympathiques. C’est plutôt au niveau du rythme qu’à la rigueur, elle donnent des petites pauses poétiques et visuelles.