Kinds Of Kindness
- Modifié le 31/07/2024
Que vaut Kinds of Kindness, après tous ces émois qu’on peut voir passer sur les réseaux sociaux ?
Synopsis de Kinds Of Kindness
Trois histoires où la gentillesse atteint ses limites. D’abord un homme qui désobéi à son patron, puis un homme qui retrouve sa femme et enfin une femme à la recherche d’une autre.
Kinds Of Kindness (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Kinds Of Kindness
Kinds of Kindness propose du cinéma clairement pas grand public. Je peux comprendre que les spectateurs et spectatrices occasionnelles, venu.e.s se détendre pour la fête du cinéma, soient perdu.e.s. Néanmoins, pour les personnes qui ont déjà tenté ce genre de films, cela reste étonnamment lisible. Le concepts des intrigues sont suffisamment intrigants pour qu’on ait envie de les suivre. Mais les symboliques n’empêchent pas de comprendre, même en passant à côté de beaucoup de choses. De plus, le casting est vraiment fort et il est amusant de le revoir dans différents rôles.
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Mon avis détaillé sur Kinds Of Kindness
Au vu des réactions sur les réseaux sociaux, je dois dire je m’attendais à ce que Kinds of Kindness soit plus traumatisant.
Certes, on n’est plus sur le grand spectacle de Pauvre Créatures, mais plutôt au retour à l’intimiste conceptuel à la The Lobster. Pour vous dire, je ne sais même pas comment catégoriser le genre de ce long-métrage.
Tout d’abord, les concepts sont corrects et assez intrigants. On peut même sentir le sous-texte, sans pour autant que le fond du film soit vraiment limpide. Cela dit, même si l’intrigue commence à dériver, on finit toujours par avoir une explication ou les wagons finissent toujours par se raccorder. Je n’ai jamais vraiment décroché, bien qu’effectivement, il faut un peu s’accrocher. Pour le coup, le découpage en 3 histoires est plus digeste, même si peut essayer de trouver des petits liens entre elles.
Alors, oui, certaines scènes restent violentes, mais il n’y en a pas tant que ça et sont toujours incluses dans l’intrigue. Je n’ai pas trouvé de passages gratuits.
Ensuite, Kinds of Kindness nous sort un gros casting dont il est presque ludique de revoir des acteurs et des actrices dans d’autres personnages. J’aime ce principe d’anthologie avec les mêmes acteurs.
Le film présente surtout le duo principal d’acteurs. En effet, la première histoire met surtout en vedette Jesse Plemons, avec Emma Stone en second plan. Puis la deuxième histoire commence avec l’un pour finir avec l’autre. Et enfin la troisième, c’est l’inverse de la première. Cette passation de flambeau est amusante. Sans oublier les interventions toujours aussi incroyables de Willem Dafoe et de Margaret Qualley, qui sont tout aussi saisissantes.
Enfin, je n’ai pas non plus adoré, ni vraiment ri. Je trouve juste que l’expérience était moins violente que je ne pensais. De plus, les histoires restent intéressantes, tout tient la route, mais clairement, j’ai préféré Pauvres Créatures ou même The Lobster (sans doute car il n’y avait qu’une histoire, donc plus facilement développée)
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