Petite Fleur

La bande-annonce de Petite Fleur m’avait intrigué. Et là, je suis sans doute allé à la dernière séance dans un Pathé !

J’ai bien aimé le début de Petite Fleur, même si la scène d’exposition semble un peu longue. Le côté décalé tient en haleine un bon moment pour continuer à regarder.

Le casting fait bien plaisir, avec premièrement Vimala Pons (découverte dans Comment Je Suis Devenu Super-Héros puis revue dans After Blue). Elle gère bien la jeune maman active, avec une bonne palette d’émotions. Daniel Hendler reste dans un jeu constant mais le fait suffisamment bien pour capter l’essence du personnage. D’ailleurs j’apprécie bien comment ils montrent le quotidien intime et pas toujours très romantique d’un couple. Cela l’ancre pleinement dans la réalité. Enfin, j’adore Melvil Poupaud, qui propose avec entrain le cliché du voisin friqué qui en met plein la vue.

Néanmoins, une fois passé les instants un peu déroutants de Petite Fleur, je finis par m’ennuyer. Je n’arrive pas vraiment à comprendre de qui on parle. S’agit-il de la mère, du père ? Sans aucun doute des deux mais je trouve l’intrigue mal segmentée. De plus, malgré des métaphores originales, elles peinent à m’intéresser. Enfin, une fois que je capte le message à la fin, je me dis tout ça pour ça…