Le Monstre des Mers

L’avant-première du Monstre des Mers, présentée par son réalisateur en personne Chris Williams (Big Hero 6) faisait partie des séances événements du Festival d’Annecy. On a même eu le droit à un super tirage ! Je n’avais vu aucune image du film, si ce n’est la miniature sur le site de réservation. Je pensais qu’il s’agissait de mythologie asiatique, mais pas du tout.

Au contraire, on est plutôt dans le nord de l’Europe, dans des histoires de pirates ! Quelle belle surprise quand j’ai découvert cela, car j’aime beaucoup ce genre d’univers (comme notamment Au Cœur de l’Océan) Mieux que ça, il mêle intelligemment un autre genre que j’apprécie : les Kaijus (les monstres démesurés comme Godzilla vs Kong)

Au-delà du genre original, on n’oublie pas la qualité de l’histoire. Le Monstre des Mers nous transporte dans un pur film d’aventure. On suit principalement deux personnages, Jacob et Maisie, qui vont devoir s’unir malgré leurs différends. Leur écriture les rend pertinents et les développe suffisamment pour qu’on s’attache à eux. On comprend au passage leurs enjeux et leur but aussi, où ils doivent aller pour évoluer. De même, plus généralement, l’intrigue se compose d’arcs narratifs réussis, mélangeant un peu de classique et d’originalité. Le fond aborde des sujets captivants, notamment sur les croyances et la confiance.

Enfin, Le Monstre des Mers n’a rien à envier aux studios d’animation leaders, puisque sa technique est largement au niveau. Son très beau rendu nous immerge pleinement dans ces contrées océaniques. De plus, la réalisation permet vraiment de s’évader et de nous faire profiter des paysages. C’est d’ailleurs sur ce point que je suis super ravi d’avoir pu le voir sur un écran de cinéma.