Le Comte de Monte Cristo

Dernière séance du Club Allociné de la saison avec le très attendu Comte de Monte Cristo !

Je ne connaissais que de nom Le Comte de Monte Cristo, car je n’ai pas lu le livre d’Alexandre Dumas. Néanmoins je l’attendais car il est réalisé par la même équipe que les 3 Mousquetaires. Donc j’espérais une bonne dose de romanesque épique. Et j’ai eu bien plus que ça.

En effet, je ne m’attendais pas à un film de vengeance, avec une construction impeccable. On suit parfaitement l’évolution psychologique du héros basculant vers l’anti-héros. Pour le coup, peu voire pas de scènes me paraissent inutiles. Je n’ai clairement pas vu passer les quasi 3h d’aventures.

Il faut dire aussi que le casting porte pleinement cette adaptation réussie. À commencer par Pierre Niney, qui s’implique énormément. Que ça soit dans des scènes sous l’eau, des changements de musculature, des combats au pistolet ou à l’épée, etc… Mais aussi via le maquillage, dont les artistes mériteraient une catégorie aux César.

Aussi, dans Le Comte de Monte-Cristo, on peut retrouver Anaïs Demoustier, qui maîtrise le calvaire que son personnage subit. De même, Laurent Lafitte n’a plus à prouver qu’il peut très bien montrer son côté fourbe. Ou encore le jeune Vassili Schneider, que j’avais déjà aperçu dans Notre-Dame Brûle, qui passe très bien en fils candide. Sans parler de Patrick Schneider qu’il est amusant de retrouver à une autre époque, puisqu’il joue déjà dans les 3 Mousquetaires.

Enfin, au niveau de la réalisation, pas grand-chose à redire. La photographie est de bonne facture, notamment sur les jeux de lumière représentant les différentes facettes de l’intrigue. Aussi, les musiques de Jérôme Rebotier sont complètement épiques, j’apprécie grandement le thème principal. De même, les décors naturels du sud font voyager et ajoutent un aspect aventure immersif.