Killers of the Flower Moon

Cette année, on a eu quelques autres films longs. Entre Babylon et Oppenheimer, Killers of the Flower Moon met la barre encore plus haut. En plus, il s’agit de mon 111e film de cette année. Ça aurait été encore plus fou si je l’avais vu le 01/11 !

Pour le coup, je ne suis ni attiré par la longueur du long-métrage, ni par le réalisateur. En effet, je n’ai pas vu beaucoup de Martin Scorsese. Le seul que j’ai vu au cinéma était Le Loup de Wallstreet, aussi avec Leonardo DiCaprio. Sinon, j’ai vu Hugo Cabret et Shutter Island. Certes, j’ai conscience que c’est un cinéaste important et un monument du 7e Art. Cependant, ce n’est pas spécialement mon cinéma. D’ailleurs, je sais qu’il n’aime pas trop les super-héros, c’est pourquoi je suis allé à la séance exprès avec ma casquette Marvel.

En fait, j’y suis allé surtout pour me faire mon propre avis et pour Lily Gladstone. Car j’ai découvert cette dernière dans l’incroyable Quantum Cowboy. Et aussi parce qu’il restait des séances IMAX.

Concernant le film, il n’y a pas vraiment de surprise. Comme je le pressentais, toutes les scènes d’actions et de suspens sont dans la bande-annonce. En soi, la longueur permet surtout de poser l’ambiance, l’atmosphère de l’Amérique des années 20. Ce qui fonctionne parfaitement, puisqu’on s’imprègne totalement.

Pour ma part, connaissant la durée, j’ai volontairement fait en sorte de ne pas trop me concentrer. Dans le sens, que je lisais les sous-titres pour comprendre un minimum et j’essayais de suivre globalement, sans m’attarder. Et cela a bien marché, puisque je n’ai vraiment décroché que vers les 40 dernières minutes. Car on sent quand même passer le temps, les péripéties ne s’enchaînent pas vraiment. De plus, je pensais qu’il y aurait un sous-texte sur l’évolution de l’Amérique, mais pas vraiment. Ou alors il est très bien caché.

Il faut dire que l’histoire de Killers of the Flower Moon est relativement simple et très compréhensible. On suit deux escrocs de la même famille et on voit les conséquences. C’est juste que c’est super étiré. Les 3h26 sont clairement exagérées, ça aurait pu tenir en beaucoup plus court. En terme de fresque, j’ai largement préféré les Parrain, à choisir.

Au niveau de la réalisation, on a tout de même de belles images, avec quelques plans cools. Donc on sent que la maîtrise est là, on n’a pas affaire à n’importe qui non plus.

De même pour le casting, élément principal qui nous fait rester. À commencer par DiCaprio, qui change un peu de registre. Il ne s’agit pas d’un héro sûr de lui, au contraire, un peu le gars qui se débrouille simplement. Même j’en pouvais plus de sa bouche retournée.

Il fait face à un Robert De Niro vieillissant, qui n’a pas perdu de son éclat. Il arrive à donner un double-jeu convaincant, avec une bonne évolution de ses émotions.

Ensuite, Lily Gladstone justement, que j’évoquais plus haut, passe son personnage par vraiment plusieurs phases. Le plus attachant sans doute de toute la bande.

Aussi, on peut retrouver Brendan Fraser après The Whale, ainsi que Jesse Plemons (Black Mirror, Vice) et John Lithgow (Dexter, Mr. Wolff)