Halloween Ends

Quitte à sortir mon avis sur Halloween Ends à la bourre, autant le garder pour le 31 octobre non ?

J’avais déjà regardé La Nuit des Masques de John Carpenter, qui posait vraiment les bases sur slasher mais qui m’avait un peu ennuyé. Puis pour m’assurer de comprendre Halloween Ends, j’ai rattrapé juste les deux précédents volets de David Grodon Green. Puisque Halloween (de 2018) et Halloween Kills omettent toutes les suites entre 1982 et 2010 (je parle des dates françaises)

Pour le premier, j’avais plutôt bien aimé le style, sauf la fin. Puis le deuxième proposait de bonnes idées, mais n’arrivait pas rester crédible. Donc je n’attendais pas spécialement grand-chose du troisième opus.

J’ai ressenti une légère déception au début, quand on apprend que 4 ans se sont écoulés après le second épisode. Ce dernier m’avait surpris de se dérouler durant la même nuit que le premier, et j’aurai aimé que cela se poursuive dans le 3^e. Je me suis donc laissé porter par ce qu’allait raconter cette ultime histoire, sans chercher à espérer quoique ce soit.

Eh bien figurez-vous que je ne l’ai pas trouvée si mal en fin de compte ! Puisqu’elle aborde une nouvelle façon de présenter le Mal. Bon, tout ne marche pas à 100%, dans le sens que parfois, ça flirte avec le ridicule. Comme de se téléporter en une coupe de plan, ça commence à devenir gênant.

Néanmoins, dans l’ensemble, cela reste intéressant et offre du fil à retordre pour le personnage de Laurie (qui pour moi a été inutile dans le deuxième volet).

Cela dit, attendez-vous à moins d’horreur dans Halloween Ends. En effet, on reste concentré plutôt sur l’évolution du personnage de Corey et de l’impact que cela a sur Allyson et Laurie.

Concernant e personnage que reprend Jamie Lee Curtis (qu’on a pu voir récemment dans l’excellent Everything Everywhere All At Once) 40 ans plus tard, elle tient la route. De plus, le fan-service autour de La Forme reste correcte. Par exemple, les flashbacks servent plus de résumé que juste émoustiller les fans. En revanche, chouette travail pour les génériques d’introduction, qui reprennent l’ambiance des autres de la franchise.

Pour la suite, je ne peux pas vraiment vous en dire plus, afin de ne pas déborder sur des éléments de l’intrigue. Cependant, je trouve exagéré de lancer une pétition pour refaire le film, comme l’ont fait certains fans. Toute saga qui se termine va forcément décevoir une partie du public, c’est normal. Il faut juste accepter la vision du réalisateur. Et si on n’aime pas cette vision, tant pis.