Avatar : La Voie de l’Eau
- Modifié le 03/02/2023
Le match de la France, suivi d’Avatar La Voie de l’Eau, la soirée entière se résumait au slogan « Allez Les Bleus ! »
Synopsis de Avatar : La Voie de l’Eau
Jake et Ney’tiri ont fondé une famille et s’épanouissent dans la forêt de Pandora. Mais le colonel Quaritch revient dans un corps de Na’vis et compte bien se venger. Les Sully prennent alors la décision de quitter leur maison. Ils partent dans une autre contrée de la planète et trouvent refuge chez un autre peuple Na’vis semi aquatiques…
La bande-annonce de Avatar : La Voie de l’Eau
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Une toute nouvelle contrée
Après avoir exploré la forêt de Pandora en 2009, on découvre avec le même enchantement avec les fonds marins dans Avatar La Voie de l’Eau. On sent la passion de James Cameron pour cet environnement, ce qui fait la plus grande force du film.
Honnêtement, je n’ai pas vu les 3h12 passer, tant le découpage et le rythme tiennent le spectateur tout du long. En effet, on prend le temps de visiter cette nouvelle zone de l’exoplanète. Cela nous permet d’apprendre les coutumes de ce peuple et de rencontrer des nouveaux personnages.
Cette suite arrive à nous rendre les Na’vis familiers. Ainsi, le clan Tonowari devient la nouvelle espèce à découvrir.
Je peux vous assurer que l’IMAX valait le coup. La 3D fonctionne un peu moins que je pensais, mais tient jusqu’à la fin. En tout cas, j’aurai aimé expérimenter le Variable Frame Rate (c’est-à-dire que certains passages diffusent plus d’images par secondes). Si le film durait moins longtemps, j’y serai sûrement retourné.
La narration simple et efficace d’Avatar La Voie de l’Eau mais qui ne réinvente rien
En ce qui concerne l’histoire, elle est terriblement simple, mais elle reste bien racontée. Dans Avatar La Voie de l’Eau, on se centre surtout sur les enfants Sully, plutôt stéréotypés. Puisque l’intrigue véhicule des valeurs familiales déjà vues mille fois.
Pourtant, la sensation de déjà-vu n’a pas réussi à me sortir du film. On doit sans doute cela à l’universalité du scénario, qui le rend ainsi intemporel.
Néanmoins, on peut reprocher ce second volet d’être un peu redite du premier. La menace reste la même, tous comme les enjeux et les aspects écologiques. Étant donné que le film devait initialement sortir en 2015, le scénario n’a pas dû réellement changer. Seule la façon de raconter a demandé beaucoup plus de temps.
Un casting haut en couleur (même si surtout bleu)
Comme dit plus haut, Sam Worthington (Jake) et Zoe Saldana (Ney’tiri) sont moins présents. Jake présente sa posture de père militaire conservateur, tandis que Ney’tiri fait office de mère protectrice qui doit gérer son mari et ses enfants.
D’ailleurs, j’ai trouvé amusant (et méta) que Sigourney Weaver (Dr. Grace Augustine) joue une jeune fille (Kiri). C’est ça la magie de la performance capture.
Ma petite pointe de déception est de ne voir que très rarement Joel David Moore (Norm), alors qu’il s’agit du seul Avatar (autrement dit un humain qui se projette dans un corps de Na’vi créé artificiellement) restant du premier film. De plus, j’aime bien ce personnage pourtant drôle et qui fait toujours au mieux pour aider ses amis.
Pour Stephen Lang, il maîtrise parfaitement son personnage du Colonel Miles Quaritch dans un nouveau corps. Le souci est qu’il n’a pas vraiment évolué depuis.
Concernant les nouveaux, on a notamment Kate Winstlet qui retrouve James Cameron et l’océan, sans iceberg cette fois. Elle reprend un peu la personnalité de Ney’tiri du premier opus, en plus âgée.
Aussi, Cliff Curtis (Tonowari) fait bien le taff en tant que chef autoritaire mais compréhensif.
Une technicité de pointe au rendez-vous dans Avatar La Voie de l’Eau
Quant à la claque visuelle, c’est un peu ce que je redoutais. Le film de 2009 a vraiment marqué une étape cruciale au niveau des effets visuels et d’environnement imaginaire. Cependant, Avatar La Voie de l’Eau n’a pas autant d’impact que son prédécesseur car on est habitué à voir ce genre de production (comme la dernière trilogie Planète des Singes ou encore le remake du Roi Lion)
Ainsi, l’effet wahou s’amoindrit. À la rigueur, disons qu’ils ont augmenté significativement le niveau de détails.
En fait, j’espérais avoir enfin le doute entre réel et CGI. On sent que c’est de l’image de synthèse vraiment poussée mais qui se remarque par rapport aux acteurs réels. Notamment dans l’animation, où ils rajoutent des défauts pour faire réaliste, sans que cela n’enlève l’aspect trop propre.
Heureusement, j’ai quand même été bluffé par moment. Avec par exemple les gros plans sur les visages. Paradoxalement, les visages numériques transmettent plus d’émotions parfois que les visages réels.
On peut aussi noter les plans sur les mains où effectivement, le doute entre réel et CGI peut s’immiscer (j’aurai aimé expérimenter cela sur tous les plans). De même, la lumière réagit de façon extrêmement réaliste sur les cheveux.
Enfin, le clou du spectacle réside surtout dans le rendu de l’eau. Déjà sur Vaiana on avait franchi un pas, alors ici on l’a encore dépassé, puisque les étendues sont encore plus variées. De même, les acteurs ont réellement tourné dans l’eau, ce qui rajoute un réalisme de mouvement qu’on n’a pas vu ailleurs.
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Résumé de mon Na'vi sur Avatar : La Voie de l’Eau
En toute honnêteté, Avatar La Voie de l’Eau est une quasi-redite du premier volet. L’histoire légère véhicule des messages déjà vus et revus. Il faut protéger la Nature des humains capitalistes bourrins, les enfants désobéissent à l’adolescence, etc…
Néanmoins, le ton universel ne dérange pas tant que ça, puisqu’il s’intègre harmonieusement avec le rythme. Cela le rend intemporel quelque part. De plus, on ne s’ennuie jamais, les 3h12 se passent étonnamment sans accro.
Enfin, bien que l’impact ne soit pas aussi fort qu’en 2009, les visuels restent dingues. Notamment dans l’exploration marine, qui demeure la force majeure du film. Surtout quand on connaît les goûts de James Cameron pour ces expéditions.
Donc, en espérant tout de même que le 3e film apportera plus de nouveautés, j’ai hâte de retourner sur Pandora !