La Guerre des Rohirrim

J’avais eu vent de l’avant-première de La Guerre des Rohirrim au Grand Rex. Et au dernier moment, à l’instar de The Batman, j’ai reçu une invitation de Warner Bros ! Ni une ni deux, j’accepte car c’était l’occasion de le voir en Grand Large.

On nous ont accueilli en grandes pompes. D’abord, dans le hall principal, on pouvait faire des photos avec un guerrier dans un décor enneigé. Tandis qu’à la mezzanine c’était un photocall classique avec les visuels. Lorsqu’on arrivait au balcon, chaque siège nous attendait un sac Warner Bros avec quelques goodies. À savoir un chocolat reprenant l’affiche du film, dont tout le monde pensait à un magnet aux premiers abords. Nous avons eu aussi un paquet de 52 cartes aux couleurs de La Guerre des Rohirrim, ainsi que le poster. Retrouvez d’autres photos sur mon compte instagram !

De plus, un concours de cosplay était organisé. Le meilleur costume posté sur les réseaux sociaux remportait un voyage pour 2 à Oxford, sur les traces de Tolkien !

Concernant le film, de base, il faut savoir que je n’aime pas spécialement l’heroic-fantasy et les animés japonais. Or, comme celui-ci mélange les deux, je ne partais pas dans des bonnes conditions. Il fallait donc vraiment que ça sorte du lot pour me faire apprécier. Pour le coup, je n’avais pas vu le panel lors d’Annecy, mais j’avais déjà une idée du projet.

Et en effet, le début est plutôt mou, prévisible et je n’adhérais pas plus que ça à l’univers. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, les enjeux ne me passionnaient pas plus que ça. Pourtant, j’avais apprécié la trilogie de base, ainsi que les Hobbits.

Cependant, au bout d’un moment, l’histoire a commencé à vraiment raconter quelque chose d’assez intéressant. Dans le sens que j’ai pu regarder jusqu’à la fin quoi. Autrement dit, ça fait le taff et ça rattrape un peu la longue introduction. De plus, j’étais content qu’il n’y ait pas de références lourdes au reste du Seigneur des Anneaux. Sauf sur la fin, ce qui dénote et gâche l’équilibre mis en place jusqu’à là.

Aussi, pas mal de détails m’ont gêné, comme des obstacles assez artificiels. J’entends par là des enjeux qui pouvaient, avec un peu de réflexion de la part des personnages, être évités.

Néanmoins, l’antagoniste de La Guerre des Rohirrim est pas mal, car il n’a aucune race et c’est cool que l’histoire l’assume tout du long.

Ensuite, au niveau technique, les décors sont fabuleux, le Grand Large les a bien mis en valeur. Du côté du character design c’est ok, mais un peu vieillot. Enfin, le moins réussi pour moi reste l’animation, que je trouve trop saccadée pour un long métrage. J’ai l’impression que d’autres films d’animation japonais sont plus fluides, font moins séries animées. Bon, ça finit par s’estomper, disons qu’on s’y habitue. Cependant, le choix de l’animation japonaise donne un aspect shonen pour certains combats, ça fait un style.

En tout cas, ça fait plaisir d’entendre à nouveau le thème musical du Seigneur des Anneaux en introduction, sur grand écran. Pour ma part, je n’ai pas vu la trilogie originale au cinéma à sa sortie, j’ai commencé avec les Hobbits.