The Fabelmans

The Fabelmans a conclu la soirée incroyable des 90 ans du Grand Rex !

Avec The Fabelmans, Steven Spielberg nous régale en cette fin d’année ! Ou plutôt en début officiellement, car pour ma part, je l’ai vu en décembre.

Pour le coup, je n’avais vu aucune bande annonce et je ne connaissais même pas le casting. Ainsi, j’ai pu vraiment découvrir le film, qui confirme que j’adore le cinéma de Spielberg.

En effet, avec lui c’est visuel, on comprend ce qu’il veut raconter. La caméra nous indique clairement ce qu’on doit voir et les sous-lectures restent accessibles. De plus, l’intrigue propose des personnages très attachants.

Grâce à eux, la découverte de la famille Fabelman se fait avec plaisir, comme si on vivait avec eux. Cela s’accentue avec la longueur du film, ainsi que les nombreuses scènes familiales, presque intime.

Non sans quelques longueurs, on suit simplement les différents chapitres de la vie des Fabelman. Néanmoins, la narration garde toujours le fil conducteur du cinéma, car ce long-métrage est le plus autobiographique du réalisateur. De plus, quelques scènes permettent même de lâcher quelques infos techniques, sur histoire de la caméra et aussi du montage.

D’ailleurs, le casting de The Fabelmans régale bien aussi. À commencer par Gabriel LaBelle en Sam, qui ressemble parfaitement à un jeune Spielberg. Cependant, j’ai trouvé son jeu un peu lisse par moment. Ensuite, Paul Dano propose un père de famille calme et gentil, ce qui contraste significativement après sa folie meurtrière dans The Batman. Aussi, Michelle Williams tient sans doute le rôle le plus important et elle y est incroyable. Elle gère avec panache la complexité de son personnage de maman poule au secret douloureux.

Enfin, comme je n’avais aucun idée des acteurs présents dans le film, j’ai été agréablement surpris de retrouver Seth Rogen. Ici, il sort complètement de ses rôles habituels et propose un grand ami de la famille sensible et paternel.

Pour terminer, je pensais évoquer qu’il s’agissait d’une de ses dernières compositions. Cependant, entre-temps, depuis l’avant-première, John Williams est revenu sur sa décision. Donc finalement, on va à priori l’écouter encore un peu. Mais pour notre plus grand plaisir !